COSTA RICA: Il y a même des connexions entre la présidente du Costa Rica Laura Chinchilla et les trafiquants de drogue potentiels

Laura Chinchilla aurait-elle compris le jeu malsain qui existe depuis plus de 50 ans dans la région avec une CIA omniprésente qui vit du trafic, en renvoyant en terre d’origine en quelque sorte le butin amassé ?

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Coke en stock (LXVIII) : le Costa Rica et le chargement mystère

 Car rien n’est résolu en fait, et le pays est devenu en dix années (sinon en trente si l’on compte qu’il a toujours servi de repli aux plus gros trafiquants qui y faisaient construire leurs immenses villas) l’annexe de deux gros états narco-trafiquants, leur base arrière ou leur nouveau terrain de jeux, dont on connaît les ravages meurtriers, au Mexique notamment : « les dépenses de la sécurité intérieure au Costa Rica sont en augmentation en réponse aux cartels, en hausse de plus de 120 pour cent depuis 2006. Pourtant, le pays se caractérise toujours par les initiés comme « un point de départ « pour les deux mafias les plus importantes sur le continent :. Les Colombiens et les Mexicains ». Cela ne devrait pas surprendre personne. Retour en 1985, le fondateur du Cartel de Guadalajara, Rafael Caro Quintero (ici ses propriétés), vient d’être capturé par la DEA dans son manoir près de l’aéroport international du Costa Rica. La présence de cartels de la drogue au Costa Rica est un problème vieux de plus de trois décennies, et pourtant il a été relativement rarement et sporadiquemet attiré l’attention des médias. Sans armée de l’air, les violations territoriales air par les cartels sont monnaie courante. Les avions peuvent transiter l’espace aérien du Costa Rica avec toute impunité. L’Institut de drogue du Costa Rica a quintuplé le nombre de cas de trafic de drogue au cours de la dernière décennie. Près de 30 ressortissants mexicains sont en prison au Costa Rica (…) Ce n’est pas seulement la cocaïne et de la marijuana en plus. Il y a maintenant l’ecstasy, et des armes lourdes (y compris des lance-roquettes), des héliports, des laboratoires de transformation de cocaïne, etc »… En 2010, 128 tonnes de cocaïne ont été transportées sur la terre à travers le pays, presque autant qu’au Nicaragua (140 tonnes) et beaucoup plus qu’au Panama (80 tonnes), Belize (10 tonnes ), ou au Salvador (seulement 5 tonnes). Les drogues se cachent à l’intérieur de tous les types de matériaux en transit entre les pays, y compris des blocs de marbre, des requins congelés (même Sea Sheperd a pu le constater !), et des camions-citernes de produits chimiques. » Voire des sous-marins (ou semi-submersibles) sur les côtes, tel celui-ci arraisonné à Puntarenas le 17 septembre 2008.

Le problème étant l’inconséquence de certains états, tels le Mexique : c’est ainsi par exemple que le fameux Raphael Quintero arrêté en 1985 condamné au Mexique à 40 ans de prison en 1989 a été libéré en 2013 en raison d’une « erreur technique » (?) … et s’est retrouvé à nouveau aussitôt fiché comme recherché par Interpol : ce qui a eu le don d’exacerer la DEA américaine, toujours convaincue, témoignages à l’appui que c’est bien lui l’assassin de son agent « Kki » Camarena après une séance de tortures. La CIA se chargerait sur le long terme de favoriser ses anciens amis ??? « Quintero qui aurait de se cellule continué à faire fructifier son empire immobilier. En octobre, le département du Trésor américain a annoncé qu’il a étendu ses sanctions »contre l’empire financier de Caro Quintero à inclure 20 entités et un associé individuels avec les entreprises en cheville avec. « En prison, Caro Quintero a continué son alliance avec les organisations de trafic de drogue mexicains et utilisé un réseau de membres de la famille et des personnes avant d’investir dans sa fortune illicite, ostensiblement dans des entreprises légitimes, et des projets immobiliers dans la ville mexicaine de Guadalajara », le Département du Trésor des États-Unis a affrimé dans son annonce le 31 octobre. Les sanctions des États-Unis »interdisent à quiconque de faire des affaires avec les entreprises associées avec Caro Quintero, celles que le ministère du Trésor des États-Unis a identifié dans sa liste de désignation ». Il n’empêche : comment a-t-on pu faire pour le remettre en liberté ? C’est au niveau des Etats que ça se joue, à ce stade, chez ce genre de trafiquants !!! La preuve en étant un courrier, adressé au Président de la République mexicaine et signé de Quintero lui « conseillant » de ne pas chercher à le retrouver…
Et la plaie est grande, en effet. Aucun endroit n’échappe plus à la dissimulation de drogue, même pas les parcs nationaux, note le Costa Rican Times : « Avec un tel manque de surveillance, il est plus facile pour les bateaux entrant à marée haute dans la mangrove de King Beach, dans le Parc National Manuel Antonio, dans l’Aguirre, à Puntarenas, pour cacher de la drogue, ou des bateaux pour y faire le plein. Ses actions sont présentes dans une section de 11 km de plage entre l’embouchure de la rivière Naranjo et autres rivières qui forment Savegre et Portalón. Carlos Martinez, chef des forces de sécurité d’Ahmed, a déclaré dans une tournée des plages de King Beach, le mercredi 4 juillet 2012, a détectés sept sites où ont été amarré des bateaux. Il a dit également trouvé des bidons en plastique, recouvert de traces de colle et un tube noyé dans le sable pour économiser l’eau. Pour Martinez, Ce site était un camp de trafic de drogue. King Beach a une superficie de 1294 hectares et fait partie de Manuel Antonio depuis 2000″.
« C’en est fini du paradis Costaricain » (à gauche la paradisiaque Santa Elena) note un journal conservateur US : « à la mi-2013, un quotidien national rapportait la relation claire entre la drogue et l’augmentation des taux d’homicides (soit le double de celui des Etats-Unis) et d’autres crimes violents. Un rapport 2013 du Département d’État des États-Unis a également noté la faiblesse de la lutte contre les cartels de la drogue au Costa Rica de la part de ses forces de sécurité. Le Cartel de Sinaloa au Mexique a une présence bien établie dans le pays, comme le font le Cartel du Golfe, la Familia Michoacana, et les Zetas. Le tourisme international du Costa Rica nourrit aussi l’industrie de la drogue en plein essor en raison du « tourisme de la drogue » venu de l’Amérique du Nord ou d’origine européenne. Les États-Unis maintenant patrouillent les cieux et les eaux du Costa Rica, tout en offrant également des millions de dollars dans la formation et l’équipement, pour tenter de répondre à l’influence croissante des Cartels. La population carcérale a augmenté de plus de 50 pour cent depuis 2006, et le taux d’incarcération au Costa Rica est juste derrière ceux du Salvador et du Panama en Amérique centrale »L’auteur chiffrant les revenus de la drogue à 4.5 milliards de dollars, soit 20% du PIB du pays. On peut raisonnablemet parler d’échec gouvernemental à ce stade : celui aussi de la présidente Laura Chinchilla. On notera au passage l’intérêt pour les USA de « placer » des formations pour policier, dans lesquelles excellent des sociétés privées contractantes du Pentagone : on songe à Xe, ex Blackwater, devenue « Academi » à l’entreprise de l’infâme Bernard Kerrick sponsorisée jusqu’au bout par G.W.Bush. Tant qu’il y a du gâteau à partager… Academi serait présent aujourd’hui en... Ukraine, via sa filiale Greystone Limited.
Le pays serait-il à la dérive ? Un événement troublant le laisse penser en effet :« Il y a même des connexions entre la présidente du Costa Rica Laura Chinchilla et les trafiquants de drogue potentiels  » note un auteur qui se risque à une constatation provenant d’une bien trouble affaire, en effet. Un scandale véritable en fait, qui coûtera son poste à Mauricio Boraschi, à la tête du service de sécurité présidentiel (et aussi de la lutte antidrogue !), au ministre des Communications, Francisco Chacon et à l’aide personnelle de la présidente, Irene Pacheco, tous démissionnés comme fusibles, visiblement. En mars 2013, pour se rendre aux funérailles au d’Hugo Chavez, la présidente du Costa-Rica monte à bord d’un jet privé, en compagnie de son mari et du ministre des affaires étrangères Anabel Gonzalez. Coût du vol : 60 000 dollars. Elle réutilise le même appareil quelque temps plus tard pour une escapade privée au Pérou cette fois, pour se joindre au mariage du Vice Président Luis Liberman (elle aura le lendemain un entretien avec le président Ollanta Humala). Or le jet privé immatriculé N93CW, un Cessna 525B Citation CJ3 affrêté par THX Energy (dirigé par Carlos Arturo Espinos, aux capitaux canadiens) mais appartient de fait à Gabriel Morales Fallon, venu déguisé sous le nom de « Gabriel O’Falan » comme propriétaire, qui est suspecté d’avoir des liens avec le trafiquant de drogue Luis Carlos Ramirez, alias « Chupeta, » arrêté au Brésil en 2008. Chinchilla renverra vite l’accusation, en affirmant qu’effectivement elle ne savait rien de la provenance de l’appareil, loué pour l’occasion. Un avion qui avait ses habitudes, ayant volé à 26 reprises auparavant vers Fort Lauderdale, la Republique Dominicaine, le Nicaragua, et la Colombie, qui avait gardé à la FFA comme nom de propriétaire Thorneoloe, la firme à l’origine de THX Energy !
On en restera là… jusqu’à ce que des journalistes plus curieux remontent un peu plus l’écheveau. Ainsi le site qui découvre avec effarement que derrière l’appareil se dissimule une vieille histoire, qui a déjà coûté la vie à un journaliste, retrouvé « suicidé » : Gary Webb, celui qui avait osé le premier posé le pied sur le nid de frelons des relations cocaïne-CIA en amérique centrale. Selon Webb, en effet l’un des membres de la firme de pétrole canadienne THX Energy, David Scott Weekly, était à la fois un membre de la CIA et un trafiquant de cocaïne surnommé…“Dr. Death.” Selon Webb toujours, Weekly était l’homme-clé du réseau de Danilo Blandon installé en Californie du Sud pour supporter les Contras. Weekly pour cela était en cheville directe avec Eugene Hasenfus ; dont l’avion (un C-123 Provider) avait été abattu au dessus du Nicaragua. Voilà qui sentait fort le souffre, comme liaisons douteuses, une impression confirmée de bien étrange manière encore, avec une photo prise subrepticement au Daniel Oduber Quiros International Airport dans la province du nord de Guanacaste. L’arrivée surprise d’un drôle d’avion à cet endroit, en effet ; un énorme C-17 siglé AMC (de l’Air Mobility Command, donc) numéroté 77178 (le « Spirit of Delaware »), le dernier de la production, mis en service en 2008, dans l’armée américaine, venu tout spécialement de Dover chercher le 27 juillet 2013 pas moins de 23,7 tonnes de cocaine destinées à être « détruites » à Miami, en Floride. Autrefois appelée la “Capitale de la Cocaine dans le Monde« , rappelle Hopsicker qui en rate rarement une ! Le 3 mai précédent, Barack Obama avait eu un entretien avec Chinchilla, il faut le rappeler : y avait-on évoqué la venue du gros porteur de l’AMC ? On peut raisonnablement le penser. Il y en avait pour 1,65 milliard de dollars à la revente (au prix moyen de 70 euros le gramme) ! Le Costa-Rica, officiellement n’ayant pas d’incinérateur assez grand pour supprimer deux années de saisies de cocaïne. Drôle d’excuse ! Ou plutôt en avait un, mais qui était hors service, et celui d’une cimenterie de Cartago n’avait pas réussi à détruire le lot. Ceci pour la raison officielle donnée à cet étrange transfert : même dans d’autres pays, confronté au même casse-tête, on ne déploie pas un gros porteur pour ça : on met les sacs par terre, on arrose d’essence et on met le feu. Et tout brûle à l’air libre : pas besoin d’incinérateur spécial pour ça (en photo, 23 tonnes brûlées ainsi au Mexique) !!! Au Panama, le 24 avril dernier on a ainsi détruit 8 tonnes de drogue, en majorité de la cocaïne : et le Costa-Rica n’aurait pas su le faire pour 24 ??? Pourquoi donc cet avion et ce transfert ? Le hic, en effet, c’est que les deux magistrats en charge du sort de la cocaïne saisie dans le pays n’avaient pas été informés de l’arrivée du gros porteur américain (décidée le 4 mai ?)… parmi les deux, Carlos Chinchilla, le président du Criminal Affairs Committee of the Supreme Court au Costa Rica !  Bizarrement, l’avion américain ne repartira pas directement en Floride, mais volera jusqu’ au Nicaragua puis au Honduras avec toute sa cocaïne encore à bord… (pour y faire quoi, c’est bien tout le problème de ces deux détours !).
Laura Chinchilla, dépassée par l’ampleur du trafic a ostensiblement souhaité l’aide américaine, dit le Huffington Post sous la plume de Nikolas Kozloff, auteur de « Hugo Chavez : Oil, Politics and the Challenge to the U.S ». (Palgrave Macmillan, 2007), dans un remarquable article : « dépassé, le gouvernement Chinchilla s’est tourné vers l’administration Obama pour qu’il finance des opérations de la Garde Côtes, donne des bateaux d’interception et offre de la formation à la police et des engins spéciaux comme des lunettes de vision de nuit . En outre, les américains ont payé la formation la police du Costa Rica avec les autres forces d’opérations spéciales de l’Amérique latine, et un exercie annuel Dirigé par l’US Southern Command ». Bref, qu’il mène une guerre à la drogue… dont la présidente ne semble plus persuadée aujourd’hui. Elle l’avait certes souhaitée, au départ, mais constate aujourd’hui que ça mène au pire : « malgré une telle collaboration, la NSA pourrait suspecter Chinchilla de vouloir changer son soutien à la répression draconienne de Washington sur le trafic de drogue, et pourrait aussi croire que de garder un œil sur le chef du Costa Rica était aussi politiquement opportun. Récemment, de nombreux gouvernements latino-américains ont exprimé leur frustration avec la stratégie militaire de l’administration Obama, et le Costa Rica ne fait pas exception. En effet , Chinchilla a déclaré que la légalisation de la drogue en Amérique centrale mérite un débat « sérieux » , même si cela va contre la l’opposition des États-Unis.  » Si nous continuons à faire ce que nous avons alors que les résultats sont pires aujourd’hui qu’il y a 10 ans et nous pourrions nous retrouver n’importe où comme le Mexique ou la Colombie, a-t-elle dit . Cela, ajoute Chinchilla, même si l’administration d’Obama veut continuer la guerre contre la drogue ; « les gens d’Amérique centrale ont le droit d’en discuter  » Parce que « nous payons un prix très élevé.  » L’auteur décrivant derrière « l’opportunité » américaine un désir surtout… de mieux espionner un voisin encombrant. L’encombrant Vénézuela, pour ne pas le citer, via l’intermédiaire du Panama qui fait tampon et admet tout les survols lui aussi. « En plus de combattre la guerre contre la drogue en Amérique latine, la NSA a un agenda politique plus large, dans la région. Comme je l’ai expliqué dans un article récent, l’agence d’espionnage des États-Unis a mené l’espionnage de haut niveau sur le Venezuela, y compris le catalogage des appels téléphoniques et l’accès à l’Internet. Selon les rapports, la NSA a recueilli des informations sur tout, des achats militaires vénézuéliens à l’industrie pétrolière de la nation sud-américaine. Irrité par les informations , le président vénézuélien Nicolas Maduro a dit que les Etats-Unis ont  » créé un système mauvais, à moitié orwellien, qui a l’intention de surveiller les communications du monde ».
 Laura Chinchilla aurait-elle ainsi négocié quelque chose avec les américains (une moindre pression de la NSA ?), en transférant chez eux les prises de deux années de cocaïne ? A-t-elle eu envie d’abandonner cette fameuse guerre à la drogue qui en serait en fait une autre  ? Aurait-elle compris le jeu malsain qui existe depuis plus de 50 ans dans la région avec une CIA omniprésente qui vit du trafic, en renvoyant en terre d’origine en quelque sorte le butin amassé ? Qu’il serait temps pour elle de penser le problème autrement, comme le suggérait hier encore Ian Birrell dans The Independent, à propos notamment du haschich ? Ecrivant que « plus d’un milliard de dollars ont été gaspillés par une réponse punitive à une volonté de prendre de planer »… ??? Rappelant que la Colombie, l’Equateur, le Guatemala, le Mexique et l’Uruguay le souhaitent. « Ce dernier sera le premier pays à légaliser le cannabis », remarque Birrell. Ce sont pourtant parmi les pays les plus endommagés par les drogues, alors que les gangs ennemis se battent sur les bénéfices provenant de la cocaïne et de l’héroïne et son transport en Amérique du Nord et en Europe. Ce commerce cancéreux se dirige maintenant à travers l’Afrique de l’Ouest également ; c’était l’une des raisons de l’effondrement récent du Mali, comme elle a favorisé la corruption et financé les militants islamistes, lorsqu’on regarde clairement la façon dont cette guerre contre la drogue se retourne sur le développement« . La « guerre à la drogue est un échec patent. Il serait temps de voir le problème autrement, commencent à penser d’autres chefs d’états que celui de la Bolivie… favorable à la libéralisation et à la dépénalisation.
L’incinération des 23,7 tonnes de cocaïne aurait eu lieu le 29 juillet et aurait duré 5 heures d’affilée, selon les américains qui n’en montreront aucune image. Le journal Costa Rica Star révélera qu’aucune autorisation officielle de survol du territoire costaricain n’avait été accordé pour ce vol ! Un transfert express de près de 24 tonnes de coke dont on ne sait donc quasiment rien de ce qui lui est effectivement advenu une fois rapatrié en Floride ! Quel accord secret passé entre Barack Obama et Laura Chinchilla a pu aboutir à ce très, très étrange transfert ???
Demain, ou après-demain, nous nous rendrons au Panama, où d’autres problèmes sont apparus. Le pays vient tout juste de changer de président… en choisissant un conservateur, Carlos Varela. Pas sûr qu’il trouve la solution, lui aussi, pour son pays, devenu le pays-phare du blanchiment d’argent… sous tous ses prédécesseurs.
(*) « En vue de l’assemblée générale des Nations unies sur le problème de la drogue en 2016, les experts de la LSE appellent de leurs voeux un changement radical de paradigme : accepter que la « stratégie d’un monde sans drogue a échoué » et qu’il est impossible « d’éradiquer » purement et simplement sa consommation. « C’est un grand pas de fait », selon Pierre Kopp, professeur à Paris I et à la Paris School of Economics : « Enfin, les États-Unis (chantres du prohibitionnisme, NDLR) ont compris que leur croisade contre la drogue n’a pas fonctionné. »

Finie, la stratégie « taille unique » de répression portée par Washington. Désormais les experts plaident pour une réponse « coordonnée et multilatérale ». « Il sera désormais beaucoup plus facile d’agir avec des politiques adaptées, conscientes des différences régionales, plutôt que d’appliquer une même politique globalisante », commente Pierre Kopp.

Une politique qui a largement fait les preuves de son inefficience, n’étant pas parvenue à freiner le marché des narcotrafics, qui génèrent encore annuellement environ 300 milliards de dollars de chiffre d’affaires (2e commerce derrière celui des armes, NDLR). Et ce, malgré les sommes colossales englouties dans la répression et dans la lutte contre les cartels : à eux seuls, les États-Unis dépenseraient plus de 50 milliards de dollars (budget du gouvernement central et des États) chaque année. En France, on parle de plusieurs centaines de millions d’euros ». 

source: http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/coke-en-stock-lxviii-le-costa-rica-151384

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