FRANCE (Vannes): les dealers n’étaient pas les bienvenus!

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27/04/2015 – 07H00 ‑ Vannes (Breizh-info.com) ‑ Comme nous l’avions annoncé la semaine dernière, Adsav, le Parti du peuple Breton, appelait à une manifestation à Vannes ce samedi, contre le trafic de drogue et la prolifération des dealers en Bretagne. Une manifestation par avance peu médiatisée – il est vrai que les soirées au profit du Burkina Faso ou les rassemblements en soutien aux immigrés clandestins mobilisant souvent moins de 10 personnes ont la priorité de la presse subventionnée.


Malgré ce handicap, la mobilisation sur les réseaux sociaux notamment a amené une soixantaine d’adhérents et de sympathisants du parti nationaliste breton à défiler dans les rues de la cité morbihannaise, afin de demander notamment l’instauration de la vidéo-surveillance dans les quartiers sensibles mais également l’expulsion des dealers étrangers ou encore la promotion des soirées sans drogues et sans alcool par les collectivités bretonnes. Se sont joints également à la manifestation des membres du collectif « non à la drogue » qui oeuvre dans toute la France et qui organise d’ailleurs fin juin une mobilisation dans toute la France sur cette thématique.

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Face à eux, une toute petite poignée de contre-manifestants, appartenant à l’extrême gauche rassemblée derrière le groupe « Lochu » – militant anarchiste du début 20ème siècle qui doit se retourner dans sa tombe en voyant ceux qui se revendiquent comme ses héritiers insultant, sifflant et dénigrant les manifestants présents, mais dont la faible mobilisation et l’allure pas très présentable prêtait au final tout le monde à sourire. Sans compter des slogans et pancartes défendant la consommation de drogue…

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Chaleureusement accueillis par les commerçants – dont plusieurs avaient mis à disposition des tracts soutenant la manifestation en début de semaine – la manifestation s’est déroulée dans le calme, avec des slogans forts, avant que Ronan Le Gall, porte-parole du mouvement, ne prenne la parole sur le port (discours intégral ci-dessous) :

« Bretonnes, Bretons,

Nous sommes rassemblés en ce jour à Vannes pour reprendre nos droits :

– Le droit fondamental que nous avons, hommes et femmes libres de Bretagne, à assurer notre sécurité, ainsi que celles de nos enfants et de notre peuple 

Hors ce droit est aujourd’hui bafoué par les bandes de dealers qui arrosent notre pays de leurs drogues diverses et variés. Par le passé, la France a réussi à asservir notre pays – comme les colons l’ont fait par le passé avec les indiens d’Amérique – en important chez nous l’alcool, à outrance, et sa maladie, l’alcoolisme.

Désormais, ce sont des hordes – bien souvent extra européennes – qui , trouvant des relais parmi la population locale, diffusent cocaines, héroine, cachets divers et variés, ou cigarettes trafiquées.

Si nous sommes à Vannes en ce jour, c’est que depuis quelques mois, le quartier de Kercado defraie la chronique. Ce que nous savions, ce que nous affirmions depuis des années, a enfin été révélé aux grands jours par des commerçants courageux, excédés, qui ont décidé de dire non à la racaille, non aux dealers.

Ces individus – qui terrorise toute une population – agissent en toute impunité, l’État ayant peur de rentrer dans les quartiers.

Regardez le nombre de policiers déployés ce jour pour une manifestation pacifique, déclarée en préfecture.

Ce même déploiement de l’ordre, les habitants de Kercado y ont le droit eux aussi ! La sécurité est un droit fondamental je le répète, garanti par la constitution, sous peine de révolution !

Les habitants de Kercado, comme ceux de Pontanezen à Brest, de Kermoysan à Quimper, du Blosne à Rennes, de Malakoff à Nantes mais également les pères et mères de toute la Bretagne ont le droit de vivre sans se demander si leurs enfants plongeront eux aussi dans la toxicomanie, dans la drogue, victimes de dealers sans scrupules, vendeurs de mort à découvert.

Car ils vendent de la mort, et doivent être traités comme des criminels ! Cette manifestation d’aujourd’hui est historique, car c’est la première fois que des Bretons la mènent en Bretagne. Nos frères Corses nous ont habitué, par le passé, à d’autres types d’actions face aux dealers et à la drogue. Des actions qui ont porté leurs fruits puisque là bas, les dealers font profils bas, les extra-européens ne font pas la loi.

Aujourd’hui, c’est pacifiquement que nous défilons et nous rassemblons afin de faire entendre nos revendications .

Mais l’État, tous comme les dealers doivent le savoir : nous ne sommes pas hommes et femmes à nous laisser faire, à nous laisser empoisonner, à nous laisser mourir.

Qu’ils continuent, et nous serons nombreux à leur barrer la route, il en va de l’avenir de notre peuple, qui – pour retrouver sa liberté – doit se libérer individuellement des drogues qu’on cherche à lui mettre dans le cerveau.

Que l’État ne réagisse pas et nous lui montrerons, comme souvent les Bretons ont su le faire, que nous n’avons pas besoin de lui pour assumer notre destin.

Aujourd’hui, nous réclamons des choses pourtant simple à mettre en pratique – plus simple que le flicage organisé à l’encontre des opposants au système mis aujourd’hui en place par le régime dictatorial de Manuel Valls :

– l’instauration de la vidéo-surveillance, non pas dans les centre villes et les beaux quartiers, non pas pour fliquer les honnêtes gens, mais dans les quartiers populaires, ou les premières victimes de cette racaille sont les plus défavorisés.

– La condamnation, puis l’expulsion, de tous les délinquants d’origine étrangère, et la déchéance de la nationalité pour ceux qui l’avaient acquise. Ces marchants de morts, non seulement n’ont rien à faire chez nous, mais doivent être renvoyés dans leur pays d’origine.
Pas sûr qu’en Arabie Saoudite, pas sur qu’en Turquie, au Maroc ou en Tunisie, ils se comportent de la sorte avec leur peuple.

Nous demandons enfin aux candidats aux élections régionales à venir , en décembre prochain, de prendre position sur cette question.

Le conseil général a en effet le pouvoir – en faisant la promotion de soirée sans drogues, douces ou dures, de soirées sans alcool, en subventionnant des associations musicales, culturelles, qui rejettent la drogue ( acceptée aujourd’hui par trop de gens dans les milieux dits « culturels » ) , de changer en partie les choses, tout en réclamant du gouvernement central des peines exemplaires pour les assassins de notre peuple.

Nous serons attentifs à l’écoute qu’ils nous porteront, et nous serons aller leur rappeler , si jamais ils faisaient la sourde oreille.

Nous devons rester maître chez nous, nous devons reprendre en main notre destin. Alors que la Bretagne, comme tout le reste de l’Europe, connaît une crise sans précédent, il est temps que se lèvent des générations d’hommes forts et de femmes fortes , qui refusent la drogue, qui refusent de voir leur cerveau contrôlé et leurs corps abimés par des produits qui ne leur veulent pas du bien.

Ensemble, aujourd’hui, déclarons ce 25 avril comme le premier jour de la résistance bretonne à la drogue en Bretagne

Dealers dehors, dealers er maez ! »

Crédit photo  : DR
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source: http://www.breizh-info.com/25759/actualite-societale/vannes-les-dealers-netaient-pas-les-bienvenues-ce-samedi/

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