FRANCE (Saint-Avé (56)): l’établissement public de santé mentale (EPSM), haut lieu du trafic de drogue dans le département

Un constat

Il suffit de traverser le parc de l’hôpital pour observer le trafic illicite.

Il s’y déroule, désormais à peine dissimulé, et organisé en relation directe avec les quartiers « difficiles » de Vannes (Ménimur et Kercado) où des opérations de police ont gêné les affaires. On dit qu’il  s’est déplacé à l’EPSM dont la réputation en la matière n’est plus à faire bien au-delà de ses murs.

Le commerce se déroule derrière les bosquets, devant le garage mais aussi derrière la cafétéria à quelques mètres du panneau d’information sur la vidéo-surveillance du site, solution prétendument efficace à la sécurité et au trafic de drogue. Il s’en vend même sous les fenêtres des services et jusque dans les services d’hospitalisation.

Les personnes hospitalisées et leur famille témoignent. Des patients ont peur, se plaignent de menaces, de subir harcèlement et pressions pour consommer des toxiques, pour en introduire dans les unités de soins, pour en dissimuler dans leur chambre. Certains se plaignent d’être incommodés par la fumée ou l’odeur du cannabis jusqu’en dehors des espaces fumeurs. Certains revendeurs tentent de s’imposer à la concurrence. Des trafiquants étrangers à l’hôpital y entrent avec leurs véhicules, sous les caméras de vidéosurveillance, et y stationnent à proximité de la cafétéria pour se livrer à leur commerce en toute impunité.

Leurs voitures sont identifiées. L’observation n’est pas nouvelle, puisque des témoignages rapportaient déjà une grande variété de toxiques dans certains coffres.

Une famille s’est plainte qu’un proche malade était devenu toxicomane lors d’une hospitalisation à l’EPSM. Une autre ironise sur les pancartes de la campagne d’incitation à l’arrêt du tabac.

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