VENEZUELA (Coke en stock – XCVII): la semaine des crashs successifs

coke en stock, trafic

3 septembre 2015

Le crash qui nous intéresse n’a pas été le seul de la semaine où il s’est produit, ce qui en fait un événement encore plus à part. Si le premier n’est pas directement à relier à notre incident de Cojedes, un second, qui s’est produit à peine deux jours avant, pourrait très bien y être associé. Entre les deux en effet, de nombreux paquets de drogue ont soit disparu, soit ont été transférés. Car on a beaucoup de mal à croire que d’un appareil réduit à l’état de miettes, autant de paquets de cocaïne aient pu être extraits intacts… C’est l’un des points les plus intrigants de notre nouvelle étude du jour… mais revenons d’abord sur ces deux prédécesseurs de cette semaine de mai dernier… où il a plus des avions …

Les photos du crash, proposées exclusivement par des médias arrivés après la prise en mains des pouvoirs locaux et nationaux sont fort évocatrices. L’appareil a été réduit en miettesbizarrement présentées sous deux tas bien distincts, et les paquets habituels de coke ont été étalés pour en montrer leur nombre conséquent consituant un troisième tas à scruter. Certains paquets de coke étalés portent de façon visible le label « Golty » (d’autres « BOSS » ou une étoile jaune à cinq branches avec un P dessus) : c’est un pied de nez des fabricants colombiens au producteur de ballons de football du même nom, une entreprise portant le nom d’Escobar & Martínez S.A, qui distribue les ballons officiels en Colombie !!! Visiblement, la coke à bord n’a rien de brésilienne !!!

crash-19-dcf4dL’affaire n’est pas commune, et en mélange plusieurs en fait. Car avant d’étudier les restes du crash, il convient de revenir sur les jours précédents, où deux crashs consécutifs ont eu lieu. Le premier est très impressionnant... mais ces images ont été fournies par les forces aériennes colombiennes et non par le Venezuela. On y voit un petit jet, un Hawker 800 XP, suivi par une caméra à vision nocturne, tenter de s’échapper en rasant les vagues, une source de chaleur forte émanant de son réacteur droit. Jusqu’à l’impact avec les flots, qui se situe à 40 secondes de la séquence d’une minute environ. Le crash s’est produit le 20 mai, soit quatre jours avant celui dont je parle. Les sites divers relatant l’accident ne parlent pas de quelconque tir de la part des avions colombiens. plage_debris-c3c4eL’avion est un Hawker 800, annoncé comme ayant emporté une tonne de cocaïne (iici on annonce un Hawker 600). L’avion avait décollé du Venezuela, dans l’Apure. Le lendemainon découvre trois corps avec les vestiges rejetés sur la côte colombienne. Un premier passeport retrouvé donne le nom de José Hugo Urquidi Canton, 60 ans, né à Puebla. Une personne impliquée dans un procès commerciale en 2007, par un tribunal de l’État de Nuevo Leon (c’est au Mexique). « L’autre document a été trouvé dans la poche du pantalon qu’avait laissé l’un des trois corps retrouvés vendredi sur les plages de Fray Domingo et Puerto Velero. cocains_CR7-aa0beC’est un certificat au nom de Behiker Castaneda Medina, 24 ans, de Cravo Norte, dans le département d’Arauca » (en Colombie). Sur Facebook il apparait comme employé d’une « Maison de la Culture ». Au lendemain du crash, deux plages se retrouvent jonchées de paquets de coke et les corps y apparaissent. Certains paquets sont siglés CR7, en hommage à Cristiano Ronaldo… décidément, les colombiens adorent le foot. D’autres sont décorés d’images de Tiiti ou de Bugs Bunny. C’est le schéma de la chute du 30 janvier 2015 qui recommenceun crash de Challenger dont je vous ai parlé ici-même. A ce jour, le numéro de l’appareil reste indéterminé. Seule une image de débrit flottant donne les couleurs de ses filets de décoration : or c’est une bonne pêche, car il semble bien que ce morceau provienne de l’embase de la queue, avec son entrée d’air. Un endroit portant rarement de la décoration.

debris_hawker-5024e

A peine le crash annoncé, notre irrésistible ministre de la défense vénézuélienneVladimir Padrino López, annonce que l’appareil « a été attaqué par la force aérienne du vénézuela« …et notre homme d’y aller d’un laïus encore une fois surréaliste : « une fois que tous les moyens ont été épuisés, notre aviation militaire fonctionne comme établi dans le droit international et dans notre droit, et l’avion Hawker des trafiquants a été touché par des cartouches d’explosif incendiaire de 20 mm » déclare-t-il avec l’emphase qui le caractérise. On appuie son délire par communiqué officiel :« un avion de type Hawker 800 , qui a quitté le Venezuela à destination de l’Amérique centrale a été détecté dans plus tôt aujourd’hui (mercredi) (…) quand il est entré illégalement dans l’espace aérien colombien en essayant d’aterrir à l’aéroport de Santa Marta « . Le Ministre de la Défense du Venezuela a déclaré que « l’avion a été frappé par deux tirs très près de Barinas (sud-ouest) et un troisième sur la côte orientale du lac (nord-ouest). « A partir de ce moment, l’avion a commencé à descendre rapidement » et « l’armée vénézuélienne a perdu sa trace » affirme Padrino. La « précision » de la taille du canon de l’avion supposé avoir tiré n’est pas anodine : le F-16 en possède bien un, rotatif, de canon de ce calibre. Retenons donc l’idée en tout cas, que les appareils de Padrino ne lancent pas de missiles mais tirent au canon… pour lui, en tout cas,l’avion ne provenait pas du Venezuela…. selon Padrino, l’appareil portait le sigle « N-NPFT » : un indicatif inopérant, il aurait dû le savoir. A noter que toute la phase finale de l’avion a été filmée par des colombiens, qui n’ont pas parlé de « tirs » en ce qui les concerne. On évoque plutôt chez eux une surchauffe moteur….

carlos-9935dCar des Hawker 800, ça court un peu les rues. Des curieux en ont trouvé un de fort intéressant. En fouinant dans les archives de l’avocat vénézuélien Mariano Diaz, accusé de blanchiment, ils ont trouvé un lien avec Juan Carlos Araujo, un entrepreneur de spectacles arrêté à Caracas après avoir été accusé d’avoir dirigé un réseau de trafic de cocaïne ayant tenté d’envoyer 450 kilos de cocaïne à destination de la République Dominicaine. Avec lui, également arrêté, un Garde National Bolivarien, (GNB), Pablo José Silva Loyo. Sur les photos de la saisie on pouvait voir au fond l’avion qui avait servi à transporter les valises  : ce n’était pas un jet, mais un Gulfstream I à hélices (du moins c’est ce qui avait été visible sur le cliché car on parlait alors d’un « jet »). Mariano Díaz et son associé Juan Carlos Ferros, actionnaires de la société Ferrdi Sport avaient un lien en effet avec Solid Show. La société Ferrdi Sport avait été créée dans le Delaware, ce paradis pour tous les trafics, en septembre 2012. Or la société détenait un… Hawker 800, immatriculé N745UPd’une valeur de 3 millions de dollars. Et ce n’est pas tout : jet_gris-a2f9bDiaz avait comme protecteur José Vicente Rangel, il défendait Wilmer Ruperti., lié à Chavez en personne. D’autres, dont des banquiers, avaient été l’objet de pareils « protections », mais Diaz se vantait surtout de bénéficier ce celle de Hugo Carvajal, et s’affairait autour d’Oberto Anselmi. Une photo volée montre une réunion entre Mariano Diaz, Juan Carlos Araujo, Luis Anselmi, Oberto et son frère Ignacio. Mais était-ce Hawker-là qui était tombé ? Non pas : cet été encore, il circulait entre la Floride (à partit d’Opa Locka), la Colombie et Nassau.

cessna_tombe_Cogedes-b6dad

Il n’y a pas eu que le Hawker qui a précédé notre Embraer du jour. Beaucoup plus intrigant pour la suite de notre histoire, un petit Cessna T210, portant les initiales XB-NVX, (il était donc mexicain) ayant décollé de Chiapas, avait fait un atterrissage d’urgence dans la ville de Cojedes, après une panne de carburant. Doté d’un train rentrant, il n’a pas l’air de s’en être servi : il s’est posé sur le ventre, ou plus exactement sur son seul train gauche, le seul montré sorti.  On a déjà vu ce genre d’engin évoluer aux mains des trafiquants péruviens dont c’est l’avion préféré. Débarqué au même endroit, oui, que pour le crash qui nous intéresse aujourd’hui. Les deux occupants de l’avion, enfuis, sont vite retrouvés et arrêtés : il s’agit de Jaime Alexander Duarte Lopez, 23 ans, et de Reynaldo Mendoza Reza, 63 ans, qui avouent rapidement avoir été embauchés par une organisation criminelle dont le chef serait surnommé « El Pariente ». L’appareil transportait 500 kilos de cocaïne, selon Sergio Rivero Marcano, le chef du commandement des opérations de la Garde Nationale bolivarienne. paquets_coke-292bbDans l’avion accidenté ont été trouvés deux appareils GPS, deux téléphones satellitaires, un pistolet calibre .38 automatique Colt mais aussi 2800 dollars, des pesos mexicains, plus un radeau de fortune (l’avion devait survoler la mer…), des passeports et des documents personnels. Il n’y aucune trace de paquets de coke, comme on le montre habituellement, mais on en retrouve sur un autre cliché, dans un autre article, montrant des paquets serrés dans une camionnette, en date du 22 mai. Ce ne sont pas ceux du Cessna accidenté ; mais ceux récupérés en mer, à la suite du crash du Hawker 800, disent les vénézuéliens. Les autorités tiennent à préciser que «  lors de la vérification de la documentation des citoyens détenus, il a été révélé que le pilote dispose d’un visa américain, et le passager de plusieurs enregistrements d’entrée au Guatemala, au Brésil, en Argentine, en Uruguay, en Espagne (?) et au Honduras… »

conquest-296b5L’endroit en tout cas semble « attractif » pour les trafiquants ; le 1er avril 2015, un autre appareil, le Cessna 441 Conquest II XB-KGS, (« spotté » ici à Mexico) s’était écrasé, presqu’au même endroit. A bord, il y avait 863 paquets de cocaïne. Le 8 avril qui avait suivi, on avait appris que l’on avait retrouvé sur un des corps le passeport de Norberto Filemón Miranda Pérez, l’ancien chef de la Direction générale des services aériens (DGSA) du Bureau du procureur général de la République mexicaine (PGR). Un Miranda Perez qui était à la tête de la Direction générale des services aériens de la PGR lors de l’administration de l’ancien président Felipe Calderon !!! Un procureur, Jesús Murillo Karam, nommé lors du changement de gouvernement, avait mis en doute le fonctionnement même du PGR l’accusant à plusieurs reprises d’utiliser des avions pour transporter illégalement de la drogue . Un cas pendable avait été découvert, avec la découverte dans le bureau de l’ancien chef de la DGSA de trois valises contenant environ 60 kilos d’alcaloïde, à l’intérieur de l’agence officielle même !!! L’homme a été arrêté et 15 fonctionnaires également. L’avion crashé rappelons-le, avait été vendu par l’équivalent des domaines, géré… par le PGR (c’était l’ancien XB-KFC devenu XC-AA12) !!! La gangrène mexicaine s’est infiltrée partout dans le pays !

avionetaesta-ce350Pour présenter le cas du jour, au Venezuela, on a à nouveau réuni une belle brochette de généraux (ci-dessous à gauche) : le commandant du Commandement des Opérations D, Sergio Rivero Marcano, le Chef du Commandement antidrogue du GNB, Hector Hernandez Dacosta, le commandant du Secteur du Commandement de la Garde Nationale bolivarienne No. 32, Fraino Miguel Angel Arellano, le gouverneur de l’Etat de Cojedes Erika Farias et le chef de la Zone n ° 34, Abraham Valladares. Ce sont les cavaliers du lieutenant-colonel Engelberth Franco Garcia, commandant du détachement « N° 329 La Rural » qui ont détecté l’emplacement du crash du Cessna qui a précédé celui qui nous intéresse. conference-2-8c61dDeux jours avant le héros du jour, en somme, 500 kilos de coke trouvés dans un avion ayant fait intact un atterrissage forcé ont disparu, à Cojedes. Ou les militaires, si prompts à étaler leurs prises, ont oublié de le faire, ce jour là… ce qui semble bien étonnant. En revanche, ils ont pensé à photographier les deux narcotrafiquants qui en étaient descendus, et retrouvés à 5 km de là.

Mais pourquoi diantre les avoir photographiés de dos ??? Demain, nous étudierons plus en détail ces mystères… si vous le voulez bien.

rappel de lecture :

http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/coke-en-stock-lxxviii-un-second-164974

http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/coke-en-stock-lxxvix-le-precedent-165608

http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/coke-en-stock-lxxx-l-heritage-du-160160

http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/coke-en-stock-lxxxi-l-esbrouffe-160211

http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/coke-en-stock-lxxxii-le-venezuela-160618

http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/coke-en-stock-lxxxiii-au-venezuela-160235

http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/coke-en-stock-lxxxiv-pris-la-main-160456

http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/coke-en-stock-lxxxv-un-temoignage-165293

http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/coke-en-stock-lxxxvi-l-implication-165185

http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/coke-en-stock-lxxxvii-un-procureur-160617

http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/coke-en-stock-lxxxviii-chavez-le-160616

http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/coke-en-stock-lxxxix-la-corruption-165661

http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/coke-en-stock-xc-la-route-de-l-165730

http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/coke-en-stock-xciii-on-revient-165740

Le journal citoyen offre la possibilité d’émettre des opinions.  Celles-ci sont propres à leurs auteurs.
0000000000000000000000000000000000000000000000000

NARCOTRAFIC (aérien): las rutas del narcotráfico aéreo desde Venezuela

Parte del frente del jet encontrada el 22 de mayo.

Por:

Germán Corcho Tróchez
Han sido detectados 29 vuelos ilegales, entre esos jet estrellado en Puerto.

El jet Hawker 800 que se estrelló cerca de las playas del municipio Puerto Colombia aparece en los registros de los organismos oficiales de México como si no hubiera despegado del territorio de ese país la noche del 19 de mayo. Es decir, técnicamente quedó estacionado  en algún aeropuerto del país centroamericano.

A esa conclusión llegaron las autoridades al indagar el rastro de la aeronave, que debía regresar a territorio manito con 1,3 toneladas de cocaína.

La Fuerza Aérea Colombiana (FAC) estableció, al cruzar información con su par en México, que el avión realizó en la mañana de ese martes un viaje legal desde Toluca hacia otra ciudad no determinada aún.

“Ahí quedó como pernoctado, pero volvió a despegar a eso de las 10 de la noche”, informó el teniente coronel Rodrigo Velandia Espinel, jefe de operaciones del Comando de combate aéreo (Cacom) 3.

Una hora después, el jet fue detectado por los radares de seguridad en el archipiélago San Andrés y Providencia. Un avión de inteligencia de la FAC lo fotografió y siguió hasta límites con el espacio aéreo venezolano, sin derribarlo porque era pilotado sobre aguas internacionales.

No perdieron tiempo
Las pesquisas indican que los implicados en la compra y venta de la cocaína, entre esos miembros de una organización criminal ‘criolla’, querían finiquitar cuanto antes el negocio. (Ver recuadro)

Así lo evidencian los tiempos en que el Hawker tardó en descender en el suroccidente de Venezuela, pasadas las 12 de la medianoche, y reaparecer hacia las 3 de la mañana del miércoles 20 de mayo en los radares del sistema de defensa aérea colombiano. Significa que la aeronave fue cargada, en no más de dos horas, con las 1.309 panelas de un kilo de cocaína que buzos de Guardacostas de Barranquilla hallaron cerca de Puerto Colombia.

El piloto, al parecer, no quería –o no debía– demorarse tanto en retornar a México; un recorrido que tarda en promedio siete horas.

Ruta concurrida
De vuelta en el espacio aéreo colombiano, el jet fue interceptado por otro avión de inteligencia. “Venía a una altura de 40.000 pies”, detalló el coronel Farid Kairuz Sanabria, comandante del Cacom 3, ubicado en el municipio de Malambo.

El Hawker se desplazaba por el ‘corredor Caribe’ del narcotráfico entre Suramérica y Centroamérica. Así es denominado el trayecto que comienza en el Estado de Apure y acaba en el Golfo de Maracaibo, en Venezuela; conecta con Aruba, vira a la izquierda y entra a Colombia por la península de La Guajira. Los destinos finales más comunes en Centroamérica son Nicaragua, Honduras y México. (Ver infografía)

“De 2010 hasta la actualidad hay un patrón de rutas, esa es la predominante”, aseguró el teniente coronel Velandia.

La traza ilegal del Hawker accidentado es la número 29 divisada entre enero y mayo por el sistema de defensa aéreo. Más de la mitad de las 52 que la FAC contabilizó el año pasado, lo que evidencia cuan frecuente la usan los traficantes de droga.

Pese a que piloto y copiloto del jet nunca respondieron los llamados por radio, la FAC no lo derribó al reingresar a cielos de la Nación porque la mayor parte del tiempo sobrevoló zonas pobladas de Riohacha, Santa Marta y Barranquilla, antes de colisionar a las 4:15 de la mañana a una milla náutica de las playas de Puerto Colombia.

Las autoridades sospecharon incluso que habrían optado por un plan b para ‘salvar’ el cargamento, debido al silencio de los tripulantes, las maniobras evasivas para perderse de los aviones oficiales, el descenso cerca del mar en jurisdicción del Atlántico y la posibilidad de que el piloto haya intentado aterrizar en el mar (amarizar).

“Alertamos a Guardacostas, previendo que lanzaran paquetes desde el aire y en lanchas los recogieran luego, aunque ese avión no pudiera abrir unas compuertas para ello”, explicó Velandia.

Aeronave de lujo
De lo que sí era capaz ese Hawker 800, cuya versión básica cuesta entre USD 18 millones y USD 20 millones ($45.000 a $50.000 millones), era de transportar más estupefacientes del que se halló junto con sus restos en el Mar.

Estos jets de lujo o uso privado, considerado un vehículo de tamaño mediano para operaciones del narcotráfico en esta modalidad, pueden albergar hasta 2.500 kilos (2,5 toneladas) en paquetes o ‘panelas’ de droga.

“Los más pequeños como Cesna 210 o Cesna 310 pueden llevar entre 500 y 800 kilos, pero en todos los casos los traficantes les quitan sillas y lo que necesiten para cargarlas al máximo, este no fue la excepción”, agregó el oficial.

En sus labores de búsqueda, los buzos de la Armada no ubicar la caja negra, la cual en toda aeronave registra su actividad de manejo y las conversaciones en la cabina para establecer lo que sucede antes de accidentes como este.

Tripulación murió
El único cadáver identificado hasta ahora es el de Behiker Castañeda Medina, de los tres hallados a los dos días del accidente en playas vecinas a Puerto Colombia. Esto significa para las autoridades que una red local de traficantes tenía intereses en la venta del cargamento en Estados Unidos, su destino final después de aterrizar en México. “Por lo general, el equipo de trabajo en estas operaciones son el piloto, el copiloto, el encargado del vendedor y otro del comprador.

Los cuatro cuerpos iban en la aeronave, eso está confirmado”, afirmó el teniente coronel Velandia. Un primer cadáver fue encontrado el mismo miércoles.

FUENTE: http://www.elheraldo.co/judicial/las-rutas-del-narcotrafico-aereo-desde-venezuela-198542

***

Artículos Relacionados

000000000000000000000000000000000000000000000000000