AVISEUR INTERNATIONAL

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FRANCE 🇫🇷 : le secret-défense couvre d’un voile d’opacité ce que le droit interdit, en raison de l’intérêt supérieur de la Nation

Mais quel intérêt national peut-il justifier, en matière pénale, que la défense ne puisse accéder aux documents sur lesquels se fonde l’accusation ? Existe-t-il réellement de légitimes raisons de sacrifier ainsi les droits de la défense sur l’autel de la raison d’État ?

Par Robin Binsard, Amaury Bousquet, Sélim Brihi et Guillaume Martinele 06 Octobre 202

La raison d’État est un pouvoir qui agit au-dessus de la morale et du droit, au nom ou au prétexte du bien commun1. C’est à l’aune de ce principe que l’État s’autorise, ponctuellement, à violer le droit et la loi au nom d’un critère d’intérêt supérieur2. C’est en application de ce même principe qu’en 1822, puis en 1875, le Conseil d’État a créé la catégorie des actes de gouvernement : ces décisions insusceptibles de recours, puisqu’intrinsèquement liées à l’action du pouvoir exécutif et, in fine, à la politique3.

Si nécessaire soit-elle, la raison d’État est l’ennemi des libertés individuelles, dont le rôle est aussi de « raisonner la raison d’État »4. Puisque la raison d’État permet d’outrepasser la loi, alors des garde-fous sont nécessaires, afin d’éviter le basculement d’une démocratie vers un régime autoritaire. C’est d’ailleurs dans cette perspective que le législateur et les constituants sont intervenus, à l’occasion de la Constitution du 4 octobre 1958, puis de la révision constitutionnelle du 23 juillet 2008, afin de réduire le champ des actes de gouvernement, et d’autoriser les recours en justice internationale et devant le Conseil constitutionnel contre certains d’entre eux.

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Et aussi lorsque le ‘SECRET DÉFENSE’ est mis à toutes les sauces

FRANCE 🇫🇷 (DNRED): méthodes utilisées par les régaliennes pour lutter contre le narcotrafic

Un dîner-conférence s’était tenu le 18 septembre 2015 au Relais du Bois St-Georges à Saintes (17100) qui avait permis à Monsieur Jean Henri Hoguet, ancien directeur de la DNRED (Direction National du Renseignement et Enquêtes Douanières) de revenir sur les actions d’infiltration menées par son service pour lutter contre le narcotrafic et répondre, ainsi, aux souhaits de Michel Charasse, le ministre du Budget  (29 juin 1988 – 2 avril 1992), qui souhaitait alors des résultats dans cette importante mission de la Douane française.

Marc Fievet, l’ancien agent de la DNRED infiltré dans les réseaux du narcotrafic, s’est exprimé longuement devant une assistance attentive et particulièrement intéressée par les moyens mis en œuvre par la Douane française pour lutter contre le narcotrafic.

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Sur le Thème

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Marc Fiévet a infiltré les réseaux de narcotrafiquants pendant sept ans pour le compte des douanes françaises et internationales. Il a risqué sa peau en montant la plus grosse entreprise de transport maritime dédiée à la drogue. Il a côtoyé pendant toutes ces années les organisations mafieuses et terroristes du monde entier (cartels colombiens, mafias corse et italienne, IRA, GAL…), il a permis le démantèlement de réseaux internationaux et a maintes fois été à la limite du raisonnable.

Jusqu’à l’indigestion ! En effet, Marc Fiévet, aviseur NS55, a été « récompensé » de ses services par onze ans de prison ! Condamné à perpétuité au Canada, il a pris 20 ans en France, dont dix incompressibles. Après toutes ces années passées derrière les barreaux, Marc Fiévet nous livre cette histoire hors du commun et règle ses comptes avec ceux qui l’ont lamentablement lâché et pour qui il travaillait dans l’ombre.

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FRANCE 🇫🇷 (DNRED de la Douane française): relire l’interview de Marc Fievet par 24 Ore

Marc Fiévet est une sorte de Donnie Brasco à la française – du nom de cet agent qui a infiltré des années durant une des principales familles de la mafia italo-américaine et dont l’histoire avait été portée à l’écran avec le duo Johnny Depp-Al Pacino.

Michel Charasse

A partir de1988, à la demande des autorités douanières françaises et de leur service action, la DNRED, l’agent NS55 a vécu au cœur d’une des principales organisations du trafic mondial, en devenant le numéro deux opérationnel. Fiévet a notamment été encouragé dans son action par le ministre du Budget de l’époque, Michel Charasse. Présenté par la justice canadienne comme le n° 1 du trafic mondial, condamné à perpétuité au Canada, finalement extradé, il aura au final payé de 11 années de prison les risques qu’il a pris pour le compte du gouvernement français, après avoir été lâché par ceux qui l’avaient envoyé au combat. En première ligne.

Claudio Pasquale Locatelli

24 Ore : C’est nous qui lui avons appris la nouvelle de la chute de Locatelli. Fiévet a travaillé à ses côtés pendant des années. Au cœur d’une des principales organisations du trafic international de came. En dépit de son évasion de la prison de Grâce en 1989, peu de monde sait qui est Locatelli en France. Après ceci, vous n’aurez plus d’excuses…

24 Ore: On vient d’apprendre ce week-end l’arrestation de Pasquale Claudio Locatelli. Pas vraiment un inconnu, pour vous…Alors, Locatelli, c’est qui?

Marc Fievet

Locatelli, c’était, c’est, et je suis certain que ce sera demain encore, un des principaux distributeurs de la cocaïne colombienne en Europe, doublé d’un des plus importants fournisseurs de cannabis marocain, notamment sur la péninsule italienne. C’est un gros faiseur, comme on dit. Un industriel de la came, pas un petit trafiquant. Du très très lourd. À l’époque où je m’étais rapproché de lui – j’étais chargé du transport et de la logistique de son réseau –, on dépassait toujours les 20 ou 30 tonnes en matière de cannabis. Et en matière de cocaïne, il n’était pas rare de parler de 5, 10 ou 15 tonnes.

24 Ore: Ce Locatelli a plusieurs noms, je crois, de multiples identités…

Oui. Moi, je connaissais Mario Maroni et Claudio Pasquale Locatelli. Plus une autre, que j’ai oubliée.

24 Ore: C’est vraiment la pointure au-dessus?

Quelqu’un d’excessivement brillant. Une belle machine, dotée d’une intelligence supérieure. Un type qui prend d’ailleurs lui-même de la coke pour accélérer ses propres capacités de raisonnement.

24 Ore: Si on établit une sorte de classement du business international de la came, avec de telles quantités, comme celles que vous évoquez, ça le placerait comment?

Écoutez…Là, on parle de l’élite mondiale. Avec Locatelli, on est face aux dix ou quinze personnes capables dans le monde de donner confiance aux expéditeurs et aux fournisseurs, d’une part, et, de l’autre côté, d’être en mesure d’exiger de la part des mafias locales un bon règlement, dans les meilleures conditions. Le genre de choses que peu de personnes sont capables de faire. C’est-à-dire que son nom est une garantie. Clairement, ici, on est au niveau du trafic d’État. Ce monsieur fait partie de ceux qui gèrent un business qui ne peut pas être stoppé par l’activité policière traditionnelle.

24 Ore: Quand on s’appelle Locatelli, les sommes en jeu, ça pèse quoi?

Quand je travaillais avec lui, il prenait 30%de la marchandise. Ça, c’était le prix du passage. En échange, il mettait à disposition les bateaux, l’avion et les infrastructures nécessaires. Très souvent, il négociait aussi l’acquisition des 70 % restants avec les expéditeurs. Il s’occupait lui-même de la redistribution et négociait le prix dans le territoire de destination. À l’époque, le kilo de coke, récupérée par parachutages en mer, se négociait à 2000 dollars. Derrière, pour la revente sur le territoire espagnol, c’était entre 18000 et 20000dollars le kilo. Dans ce cas, généralement, Locatelli redistribuait par 500 kg.

24 Ore: Au fond, il a quoi de plus que les autres? Qu’est-ce qu’il a su faire mieux, ou différemment?

Il a simplement fait grimper le volume des mouvements, n’hésitant pas à passer au stade industriel. Il a été un des tout premiers à faire du regroupement pour plusieurs organisations mafieuses à la fois. Du transport mutualisé, en réalité. Pour ça, il faut avoir la capacité de garantir l’atterrissage de la marchandise, sa tranquillité et sa bonne organisation. Notamment pour éviter que les différents destinataires ne se rencontrent au même moment, et que ça ne dégénère pas. En résumé, Locatelli est à la fois un très fin diplomate, mais avec, derrière, certainement une force de frappe. Deux qualités qui lui permettent d’imposer sa façon de concevoir le business.

24 Ore: Il est très bien entouré, je crois…

Oui. Il a des relais et des connections incroyables. À l’époque, on se retrouvait à l’apéro avec un magistrat. Il avait un avocat rayé du barreau pour quelques irrégularités mais qui avait une connaissance approfondie des procédures judiciaires. Il est capable aussi de trouver des appuis chez les policiers, des services qui lui permettent de repartir (Locatelli a été arrêté à plusieurs reprises en Espagne, avant d’être de façon assez incompréhensible relâché, alors que plusieurs pays demandaient son extradition, ndlr] et d’être à nouveau dehors. Enfin, j’en suis persuadé, il a des connexions étroites avec la DEA (le service anti-stups des Américains, ndlr), qui l’ont certainement aidé à sortir plus d’une fois d’un mauvais pas. Je ne peux pas imaginer avoir payé pour son compte, alors que ma situation d’agent infiltré des douanes était connue, et que lui n’ait pas été poursuivi, sans qu’il y ait eu une intervention des Américains. Il y a eu une guerre des services, et on a préféré sacrifier un agent infiltré français pour laisser se développer un marché qui génère d’énormes profits en matière d’économie souterraine.

24 Ore: Vous semblez toujours amer, même après l’annonce de cette arrestation…

Il y a de quoi. Ce monsieur a été arrêté dix jours avant moi, en 1994. Il a fait un peu de prison. Il est ressorti et s’est arrangé pour être de nouveau arrêté, plusieurs fois.
À chaque fois, il se débrouille pour faire frapper d’annulation toutes les demandes d’extradition, alors qu’il est poursuivi par la France, les États-Unis, le Canada…Une fois encore, j’ai la nausée. Pas parce qu’on vient de l’arrêter, mais parce qu’on m’a laissé pourrir en prison et que je suis toujours considéré comme un narco par le Canada.
Je vais vous dire…On a affaire à des ‘petites frappes’ policières qui font tout, sauf empêcher que nos économies et nos propres banques soient financées par le narcotrafic. Le reste, c’est encore du cinéma.

D’après 24 Ore

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Une partie de la flotte de Claudio Pasquale Locatelli

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General cargo ships PACIFICO

Enregistré à Chypre 🇨🇾 – propriétaire Jurgen Kirchoff financé par Locatelli

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MV Poseidon

Enregistré à Saint Vincent 🇻🇨 – Propriétaire Fortitude Maritime Research ltd à Gibraltar

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MY Sea Harmony

Enregistré à Jersey 🇬🇧 – Propriétaire Charles Henri De Bossieu, un des noms d’emprunt de NS 55

 

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NARCOTRAFIC 🇪🇺 (Opération Dinero 🇺🇸): la DNRED 🇫🇷 savait-elle que Carlos Hernandez Rumbaut travaillait aussi pour la DEA?

Celle concernant un homme connu historiquement, mêlé à l’assassinat de JFK, et la «main » de la CIALucien Conein qui avait, on vient de l’apprendre seulement, comme relation directe à Miami Carlos Hernandez Rumbaut, trafiquant notoire, mêlé aux exilés cubains de Miami. « Le monde de la drogue qui supprime les stupéfiants !!! les intermédiaires sont appelés à contrôler les transactions, et d’ énormes sommes d’argent sont manipulées par un manque total de scrupules entraînant de la corruption ou en caressant dans le sens du poil celui qui fait obstacle aux transactions. Il n’est pas étonnant que le gouvernement, et les responsables des stupéfiants se tournent si souvent comme assistance vers des figures aussi détestables que le commerce lui-même. Un argument pourrait être opposé comme quoi un autre type de personne pourrait en toute sécurité fonctionner efficacement dans un tel environnement. Mais comme un homme est affecté par la société qu’il entretient, ici ce sont des fonctionnaires et leurs responsables qui se retrouvent retournés par les informateurs qu’ils emploient. L’histoire de Carlos Hernandez Rumbaut, un des « Deacon « un informateur, montre jusqu’à quel point une telle alliance peut aller ».

Nota les « Deacon »  étant les infiltrés choisis par Richard Helms en personne, le directeur de la CIA, à l’époque comme l’écrivent, page 28, Peter Dale Scott et Jonathan Marshall dans « Cocaine Politics: Drugs, Armies, and the CIA in Central America ». Rumbault avait été recruté en 1969 après avoir été pris à trafiquer à Mobile, en Alabama, avec 467 livres de marijuana.  Il était plus tard devenu le garde du corps du président costaricain José Figueres Ferrer.  Installé à Mexico, Rumbaut sera payé 1400 dollars la semaine, par la DEA, comme informateur.

Pour Marc Fievet aucun doute :  Rumbautl travaillait bien pour la CIA !

SOURCE

David May, l’attaché du DEA à Paris en 1994, au cours des nombreuses réunions de travail en compagnie des douaniers Christian Gatard, Jo LeSquert et Hervé Maignier de l’échelon DNRED de Nantes, oubliera de préciser que Carlos Hernandez Rumbaut travaillait pour eux.

 

Pourtant, les 100 000 dollars que Carlos Hernandez Rumbaut avait prêté à Claudio Pasquale Locatelli pour finaliser la préparation du M/Y Poseidon sortaient directement de l’ambassade des Etats-Unis à Madrid.

 

Photo prise par le BAN (Douane française)

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Pour information

Dans les quelques 3 000 pages que le gendarme Fournier a donné à Marc Fievet, seules preuves auxquelles il eut accès, il s’avère qu’il n’y avait aucune trace des enregistrements des conversations téléphoniques de Messieurs Claudio Locatelli et Carlos Hernandes Rumbaut en place à Montréal au moment des faits.
Marc Fievet a eu accès au dossier de Jürgen Kirchhoff, le capitaine du Pacifico, et, grâce à sa complaisance, il a pu récupérer les enregistrements de ces trafiquants.

Marc Fievet précise que:
Le mercredi vingt-deux octobre 1997, les gendarmes Degresley et Fournier sont venus me rendre visite au pénitencier de Springhill en Nouvelle Ecosse et m’ont rapporté une partie de mon dossier de défense. Le reste sous quinzaine me diront-ils Degresley me demande d’agir sur le capitaine du Pacifico, Jürgen Kirchhoff, détenu dans le même établissement pour qu’il supprime son appel. J’accepte, pour que personne ne se méprenne sur mon appartenance à la DNRED.
A ma demande, Jürgen Kirchhoff, le capitaine propriétaire du cargo Pacifico se désistera, pourtant les avocats de Kirchhoff étaient sûrs de faire casser le jugement de la saisie du M/S Pacifico qui étant illégale reste illégale.
La « légalisation » de la saisie du M /V Pacifico en Eaux Internationales n’avait pu intervenir qu’en utilisant la seule jurisprudence créée par la saisie en haute mer du M/V Poseidon, décrétée légale par le juge Devonshire dans le jugement de Mills.
La GRC a déjà récupéré le montant de la vente du Pacifico, obtenue après dessaisissement du juge Alex Deschenes qui ne voulait pas légaliser cet acte de piraterie. Pourquoi se compliquer la vie, ici au Canada, comme ailleurs, quand un juge ne veut pas enfreindre la loi, il suffit d’en changer! Le nouveau juge canadien Roger McIntyre se verra offrir un voyage à Londres pour rencontrer le juge Devonshire pour conforter la décision qu’il doit prendre et demander au juge Devonshire d’ajouter dans le jugement de Mills, le narco anglais condamné pour la saisie « légale » en haute mer du Poseidon afin que cette dernière soit utilisée comme jurisprudence. La « pression » qu’il a de la GRC est très forte puisque le fils du juge Roger McIntyre est poursuivi par la GRC pour trafic de stupéfiant.
Pour récompenser la docilité et la soumission de ce juge acceptant la collusion, les poursuites contre le fils du juge McIntyre seront abandonnées.

Le Narco trafiquant Carlos Hernandez-Reumbeaut, toujours incarcéré à Renous, plaide non coupable sur les charges sur lesquelles, moi Marc Fiévet, l’agent infiltré, j’ai dû plaider coupable. Il ne craint plus qu’un seul témoignage: mon témoignage. Les Autorités canadiennes, par le sergent Degresley et le gendarme Fournier, m’informent que Carlos Hernandez-Reumbeaut a émis des menaces de mort sur ma famille si  je me décidais à témoigner contre lui.

Ils utiliseront le service de sécurité de la prison de Springhill, N.S, pour me faire parvenir ces menaces. Ces menaces seront également transmises à l’ambassade de France d’Ottawa, Ambassadeur Loïc Hennekinne[1] et aux Douanes françaises.
Le consul général de France à Moncton, Monsieur Olivier Arribe me confirme ces menaces et me dit lors d’une visite, que ces menaces ont été prises très au sérieux par les Autorités françaises.

[1] En 2000, par courrier, le secrétaire général du Quai d’Orsay qu’est devenu Loîck Hennekinne, me dira qu’il n’avait plus souvenir des menaces transmises par les gendarmes canadiens…

[1]  Mills: Narco anglais impliqué dans l’affaire Poseidon

Carlos Hernandes Rumbaut acquitté….

Carlos Hernandes Rumbaut, le présumé co-dirigeant d’un complot pour importer 5,5 tonnes de cocaïne au Canada, qui a été acquitté lundi à Bathurst, est en route pour Montréal où Immigration Canada décidera de son sort. L’avocat de Carlos Rumbaut, Scott Fowler, a indiqué à Radio-Canada que les autorités avaient placé son client dans un avion lundi soir à Moncton sans que celui-ci puisse le contacter. L’homme a cependant été pris d’un malaise à bord de l’appareil et les autorités ont dû opter de faire le trajet jusqu’à Montréal en automobile. Rumbaut n’a pas été libéré immédiatement après son acquittement car Immigration Canada affirme qu’il est techniquement au pays illégalement.

http://www.radio-canada.ca/nouvelles/16/16662.htm

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FRANCE 🇫🇷 (DNRED – Douane française): l’ENA mène à tout, même au caviardage

Erwan Guilmin en bonne compagnie au siège de la DNRED, entouré de la DG Hélène Crocquevielle et du président François Hollande et du ministre Sapin, suite à l’opération qui vit la révélation des turpitudes de l’OCRTIS.

Le terme « caviardage » est utilisé dans le milieu de l’édition ou la presse pour décrire la façon dont certains écrits, de quelque nature que ce soit, sont retravaillés afin de couper des parties jugées impropres à la lecture.

Ce terme est également utilisé pour définir l’action menée par Erwan Guilmin, l’ex DOD de la DNRED pour falsifier un document pourtant classé « Secret Défense ». Document destiné à être  remis à la justice…C’est un tour de passe-passe assimilable à une dissimulation de preuves, délit passible de cinq ans de prison pour un citoyen lambda.

Il semble que pour cet énarque, la justice fasse preuve d’une lenteur démesurée pour s’intéresser à ce faussaire de ce document qui aurait du être considéré par l’énarque Guilmin comme  inviolable!

Mais que devient Erwan?

Rassurez vous lecteurs, l’énarque Erwan Guilmin, depuis ces faits, continue sa carrière au sein de Bercy.

DEPUIS JANVIER 2018, il est en poste au Ministère de l’économie et des finances, comme « Chargé de mission à la sous-direction des politiques sociales au Secrétariat général », après avoir été « Chargé de mission à la Direction interrégionale des douanes d’Ile-de-France » de mai 2017 à décembre 2017 poste qu’il avait occupé après ses exploits au sein de la DNRED de septembre 2014 à avril 2017 comme directeur de la DOD (Direction des Opérations Douaniéres).

Elle est pas belle la vie…!!!

En 2010, Erwan Guilmin était déjà un « administrateur civil » qui pondait un « mémoire en défense »  pour le ministre du Budget François Baroin, sans consulter les douaniers qui avaient participé aux actions d’infiltration de la DNRED.

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FRANCE 🇫🇷 (OCRTIS): Francois Thierry, la Juge, les policiers espagnols et Sofiane Hambli

En 2015, excédée des succès de François Thierry dans la lutte contre le trafic de drogue, la DNRED et ses plus fins limiers passèrent à l’action pour saisir quelques camionnettes lestées au cannabis.

En provenance d’Estepona, petite ville andalouse située entre Marbella et Gibraltar, et bien connue de la DNRED qui y avait été copropriétaire d’un restaurant avec Marc Fievet Aka NS 55, la marchandise illicite attendait sagement sa distribution bd Exelmans à Paris.

Taper en plein Paris une telle quantité de hachis mérita même les honneurs d’une visite présidentielle au siège de la DNRED en présence de la DG Hélène Crocquevieille et du DOD Erwan Guilmin, aujourd’hui ‘chargé de mission au secrétariat général des ministères financiers’.

Tous étaient aux anges…n’imaginant pas le retour de bâton qui s’en suivrait dans les mois à venir, découvrant alors les exploits douaniers qui n’avaient rien à envier aux exploits policiers.

Aujourd’hui, dans ce bal des maudits, on constate mois après mois que la lenteur de la justice française bat des records, permettant à l’opinion publique d’oublier les faits.

Merci à Libération de nous rafraîchir la memoire, puisque les principaux protagonistes viennent à nouveau d’être mis en examen pour « participation à une association de malfaiteurs« , « complicité de trafic de stupéfiants » et « faux en écriture publique« …pas moins, par les juges d’instruction lyonnais Michel Noyer et Marc-Emmanuel Gounot qui soupçonnent l’existence d’un«système organisé» ayant permis l’importation de quantités astronomiques de drogue sur le territoire français. Pour l’instant ce ne sont que des soupçons….

Et pourtant, tout avait si bien commencé!

Pour Sofiane Hambli, tout allait bien depuis qu’il avait été discrètement recruté dans sa prison espagnole par François Thierry.

Rentré en France et incarcéré à Nancy, pour purger alors une peine de dix-huit ans, qui sera réduite à quatre ans et demi pour bons et loyaux services. Vous avez bien lu…remise de peine de 75%!

La justice sait parfois se montrer aménageante.

Faudra m’expliquer pourquoi la Douane française n’a pas su arranger la situation de Marc Fievet et l’a laissé pourrir en taule. Certes la responsabilité d’un DG de la Douane, l’inspecteur des finances énarque François Auvigne…est engagée, mais pas que ! Les administrateurs conseillers de Montreuil n’ont rien fait non plus, allant jusqu’à réécrire l’histoire, comme l’a fait l’administrateur Michel Baron en refusant de prendre en compte le témoignage de Christian Gatard.

Mais revenons aux protagonistes de l’opération Myrmidon, en lisant l’article d’Emmanuel Fansten qui paraît dans Libération et qui nous éclaire un peu plus encore sur les exploits de l’OCRTIS et de la haute hiérarchie policière. (clic sur Libé )

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DNRED 🇫🇷 (Douane française): retour sur l’affaire Fievet – NS 55

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LIRE PLUS d’un clic

FRANCE (NS 55 DNRED): le « SECRET DEFENSE »!

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FRANCE 🇫🇷 (Stups): l’interview de Marc Fievet par France Info

Écouter … ou réécouter

(Le Directeur général des douanes cité est François Auvigne!)

source

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Avec Christian Gatard, lors d’un passage en camion sur Nantes

L’interview de Christian Gatard

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CANADA 🇨🇦 (justice): chez les tartuffes de la RCMP-GRC aussi, les carabistouilles, la collusion, la corruption, le chantage, les menaces et Alzheimer sont au programme

PARODIE de Justice à BATHURST

Nouveau Brunswick Canada

Parodie de justice à Bathurst-NB Canada!En juin 1998, la Justice canadienne…poursuit Carlos Hernandes Rumbaut et…acquitta ce narcotrafiquant avec l’aide de la GRC/RCMP en octobre !
Le procès de Carlos Miguel Hernandes-Rumbaut, accusé de conspiration dans le but d’importer de la cocaïne au pays, a débuté à Bathurst. L’homme de 53 ans avait été arrêté en 1994, suite à une importante descente policière au large de Shelburne, en Nouvelle-Écosse, qui avait mené à la saisie de cinq tonnes de cocaïne d’une valeur totale de plus d’un milliard de dollars.
Rumbaut est soupçonné d’être une des têtes dirigeantes du groupe qui tentait de faire entrer la drogue au pays.

Dix personnes ont déjà été emprisonnées pour leur participation dans ce crime, dont Marc Fievet, qui sert une peine de prison à vie au pénitencier de Springhill, en Nouvelle-Écosse.

http://www.radio-canada.ca/nouvelles/11/11363.htm
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Parodie de justice à Bathurst-NB Canada! Dans les quelques 3 000 pages que le gendarme Fournier a donné à Marc Fievet, seules preuves auxquelles il eut accès, il s’avère qu’il n’y avait aucune trace des enregistrements des conversations téléphoniques de Messieurs Claudio Locatelli et Carlos Hernandes Rumbaut en place à Montréal au moment des faits.

Marc Fievet a eu accès au dossier de Jürgen Kirchhoff, le capitaine du Pacifico, et, grâce à sa complaisance, il a pu récupérer les enregistrements de ces trafiquants.

Marc Fievet précise que:

Le mercredi vingt-deux octobre 1997, les gendarmes Degresley et Fournier sont venus me rendre visite au pénitencier de Springhill en Nouvelle Ecosse et m’ont rapporté une partie de mon dossier de défense. Le reste sous quinzaine me diront-ils. Degresley me demande d’agir sur le capitaine du Pacifico, Jürgen Kirchhoff, détenu dans le même établissement pour qu’il supprime son appel. J’accepte, pour que personne ne se méprenne sur mon appartenance à la DNRED.
A ma demande, Jürgen Kirchhoff, le capitaine propriétaire du cargo Pacifico se désistera, pourtant les avocats de Kirchhoff étaient sûrs de faire casser le jugement de la saisie du M/S Pacifico qui étant illégale reste illégale.
La « légalisation » de la saisie du M /V Pacifico en Eaux Internationales n’avait pu intervenir qu’en utilisant la seule jurisprudence créée par la saisie en haute mer du M/V Poseidon, décrétée légale par le juge Devonshire dans le jugement de Mills[1].
La GRC a déjà récupéré le montant de la vente du Pacifico, obtenue après dessaisissement du juge Alex Deschenes qui ne voulait pas légaliser cet acte de piraterie. Pourquoi se compliquer la vie, ici au Canada, comme ailleurs, quand un juge ne veut pas enfreindre la loi, il suffit d’en changer! Le nouveau juge canadien Roger McIntyre se verra offrir un voyage à Londres pour rencontrer le juge Devonshire pour conforter la décision qu’il doit prendre et demander au juge Devonshire d’ajouter dans le jugement de Mills, le narco anglais condamné pour la saisie « légale » en haute mer du Poseidon afin que cette dernière soit utilisée comme jurisprudence. La « pression » qu’il a de la GRC est très forte puisque le fils du juge Roger McIntyre est poursuivi par la GRC pour trafic de stupéfiant.

Pour récompenser la docilité et la soumission de ce juge acceptant la collusion, les poursuites contre le fils du juge McIntyre seront abandonnées.

Le Narco trafiquant Carlos Hernandez-Reumbeaut, toujours incarcéré à Renous, plaide non coupable sur les charges sur lesquelles, moi Marc Fiévet, l’agent infiltré, j’ai dû plaider coupable. Il ne craint plus qu’un seul témoignage: mon témoignage. Les Autorités canadiennes, par le sergent Degresley et le gendarme Fournier, m’informent que Carlos Hernandez-Reumbeaut a émis des menaces de mort sur ma famille si  je me décidais à témoigner contre lui.

Ils utiliseront le service de sécurité de la prison de Springhill, N.S, pour me faire parvenir ces menaces. Ces menaces seront également transmises à l’ambassade de France d’Ottawa, Ambassadeur Loïc Hennekinne[1] et aux Douanes françaises.
Le consul général de France à Moncton, Monsieur Olivier Arribe me confirme ces menaces et me dit lors d’une visite, que ces menaces ont été prises très au sérieux par les Autorités françaises.

[1] En 2000, par courrier, le secrétaire général du Quai d’Orsay qu’est devenu Loîck Hennekinne, me dira qu’il n’avait plus souvenir des menaces transmises par les gendarmes canadiens…

[1]  Mills: Narco anglais impliqué dans l’affaire Poseidon

Carlos Hernandes Rumbaut acquitté….

Carlos Hernandes Rumbaut, le présumé co-dirigeant d’un complot pour importer 5,5 tonnes de cocaïne au Canada, qui a été acquitté lundi à Bathurst, est en route pour Montréal où Immigration Canada décidera de son sort. L’avocat de Carlos Rumbaut, Scott Fowler, a indiqué à Radio-Canada que les autorités avaient placé son client dans un avion lundi soir à Moncton sans que celui-ci puisse le contacter. L’homme a cependant été pris d’un malaise à bord de l’appareil et les autorités ont dû opter de faire le trajet jusqu’à Montréal en automobile. Rumbaut n’a pas été libéré immédiatement après son acquittement car Immigration Canada affirme qu’il est techniquement au pays illégalement.

http://www.radio-canada.ca/nouvelles/16/16662.htm

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Quelles sont  les raisons qui poussèrent les enquêteurs à ne pas utiliser ces preuves accablantes pour faire condamner Carlos Hernandes-Rumbeaut ?

Carlos Hernandez Rumbaut travaillait pour la DEA!

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Parodie de justice à Bathurst-NB Canada!

Drugs and the CIA         

by Ralph McGehee

The CIA’s anger over the issue of its involvement in drug trafficking is somewhat understandable — primarily because it knows little. It seldom reports such details on its own agent operations; and, it does not catalogue its own sins. (The CIA protested details of the Discovery Channel’s program on the CIA — especially Part III « Blowback, » to be broadcast tonight.)

CIA’s Public Relations officers must rely on the Operations Directorate to provide it with information and that process/element
inevitably practices internal deceit even when it knows the details. So genuine denials by the CIA’s PR offices should not be taken  at facevalue.

Other elements contributing to this problem are the policies of « Need To Know » and « Compartmentation. »  The top management knows some, but individual case officers frequently are unaware of what others in their offices do. But top officers
are interested in moving projects forward, not mentally or otherwise cataloguing details, especially details of illegal
activities.

Another major problem is record-keeping. Once an operational plan becomes an operation, the operation is given a cryptonym
and virtually all reporting goes into the operational file with no attempt made to record details in an information-retrieval system.
(Exceptions are some personality information that goes into an individuals file, intelligence reporting being considered for dissemination, and a few other items.) Once an operational monthly or periodic report
is filed, the information is recoverable only by a document-by-documentreview. Consider that the 1975-1976 Church Committee said at one pointthat in a multi-year period the CIA ran 900 major covert operations and
thousands of lesser operations. Knowing that each operation generates some to massive amounts of documents, we can appreciate what happens.

The CIA’s Inspector General promised months ago to compile a report on the CIA’s drug trafficking/suppression consequences.
To do a thorough job his staff would have to review all operational files — this is impossible so his report will only touch the surface.

For my part I have catalogued overt reporting on the drug trafficking/suppression operations which the IG is welcome to use as one part of his search for the truth. A few of these citations are listed below.

Ralph McGehee
CIABASE

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Drugs

In  71  nixon made a  CIA official, Lou Conein, a drug intel agency boss.

CIA hand Lucien Conein named head of DEA’s special operations branch.

He created a deep-cover CIA/DEA narcotics op in Miami, code-named buncin/deacon, and recruited a staff of 19 – anti-castro contract agents. documents released under FOIA to researcher john hill describe a gentlemen’s agreement between CIA and the justice department to ask for dismissals rather than expose sources or techniques. convicted drug smuggler and baof pigs vet Carlos Hernandez Rumbaut, continued his trafficking activity through 1976.

Justice dumped the agreement in 1976, but Conein had worked out a « crossover » arrangement whereby DEA would claim that any CIA asset busted for narcotics smuggling was on a deep-cover DEA assignment. none of CIA’s cubans were prosecuted for drug smuggling.

27 u.s. prosecutions of latin america drug cases and two other major cases had to be dropped because of CIA’s domestic involvement. information from the book by a former FBI officer — William Turner; and, writer warren hinckle (1992).Deadly secrets xxxvii

source

http://www.acorn.net/jfkplace/03/rm/cia-drugs

Bay of Pigs veterans

http://www.pinknoiz.com/covert/bop.html

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DNRED 🇫🇷 (opérations anti-stups internationales🇪🇺🇬🇮🇪🇸🇹🇷🇮🇹🇬🇹🇧🇪🇨🇭🇩🇯🇬🇧🇨🇦🇨🇴🇱🇮🇳🇱🇵🇹🇻🇪🇺🇸🇪🇬): le regard de Jean-Henri Hoguet, ancien patron de la DNRED (1987-1991), qui a « recruté » Marc Fiévet.

Pour Rue89, Jean Henri Hoguet ancien patron de la DNRED (1987-1991) a accepté de répondre, par mail, à quelques questions.

Sans fioritures:

Comment expliquez-vous l’absence de soutien des responsables politiques vis-à-vis de Fiévet ?

Les dits « responsables » se sentent éventuellement concernés par les actions qu’ils ont conduites ou autorisées ou qui sont intervenues durant leur mandat, mais rarement pour celles qui sont intervenues des années auparavant. A fortiori lorsque la majorité politique a changé.
Pensez-vous que cette affaire puisse remettre en cause le système des aviseurs ?

Plus qu’un aviseur, Fiévet était un infiltré. Il est clair que ne pas soutenir un infiltré ne peut que tarir le recrutement.

L’aviseur normal ne doit pas s’attendre à une protection particulière. Il donne une information, on l’exploite et si il y a un résultat il sera rémunéré en fonction de celui-ci. Tout ce qu’on lui garantit, c’est de conserver son anonymat.
Marc Fiévet estime que certains de ses signalements n’ont pas débouché sur une intervention des douanes…

C’est vraisemblable et c’est normal. Toutes ces affaires sont internationales, elles mettent en jeu de nombreux services et les informations doivent transiter par des chaines hiérarchiques relevant de plusieurs pays.Vous pouvez ajouter le facteur temps, souvent essentiel, le facteur météo, la chance ou la malchance, pour comprendre que donner une info et réaliser une affaire sont deux choses différentes.
Comment se situe la France, en matière de lutte contre le trafic international ?

En Europe ,je crois que nous sommes parmi les gens qui comptent, comme les Britanniques. Il faut tout de même savoir que l’on estime que l’on n’arrête que 5 à 10% de la drogue et qu’il a été jusqu’ici impossible de faire mieux. Beaucoup de pays font plus mal ! C’est le problème de la demande qu’il faudrait traiter, car il est illusoire de croire que l’on règlera la question en jugulant l’offre, ce qui est impossible dans un monde de plus en plus ouvert, avec des Etats aux motivations souvent antagonistes. Croit-on résoudre l’alcoolisme en supprimant l’alcool ?
Que faudrait-il changer pour accroître l’action des douanes en la matière ?

Le problème ne concerne pas que la douane, mais aussi la police et la gendarmerie. Il faut développer le renseignement aux plans national et international. L’échange de renseignements se heurte à de nombreuses difficultés : égoïsme des services qui travaillent d’abord pour eux mêmes, rivalités entre services, confidentialité des sources, rémunération des indics,etc.

Après le triste exemple Fiévet, il faudrait se donner les moyens d’avoir des infiltrés, de s’en occuper, de leur fournir protection. Ce qui implique des moyens considérables, notamment juridiques. Je doute qu’on en prenne le chemin, car les efforts à consentir ne peuvent être garantis au niveau des résultats à en escompter.

Par David Servenay

Dans la peau d’un narco infiltré au coeur de la mafia de Marc Fiévet et Oliver-Jourdan Roulot, éditions Hugodoc

Au service de l’Etat à travers la douane, 1954-1996 de Jean-Henri Hoguet, éditions l’Harmattan

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FRANCE (l’hallucinante libération du «trafiquant-indic»): en Dallozie, on va jusqu’à défier les lois…de l’équilibre


C’est l’histoire d’une incroyable boulette. Une grossière erreur de procédure qui pourrait être indirectement à l’origine de la libération inattendue de Sophiane Hambli, le «trafiquant-indic» au cœur du gigantesque scandale qui secoue la lutte antidrogue depuis trois ans. Dans sa dernière ordonnance, signée fin septembre, le juge des libertés et de la détention (JLD) saisi du cas Hambli a fondé sa demande de prolongation sur certains faits pour lesquels le trafiquant n’est pas mis en examen. Une irrégularité que s’est empressé de soulever son avocat, Hugues Vigier. Curieusement, la chambre de l’instruction n’a pas retenu ce motif mais évoqué des délais de détention trop longs pour justifier la libération soudaine de Sophiane Hambli. Etrange revirement, le trafiquant ayant envoyé ces derniers mois de nombreuses demandes de mise en liberté restées lettre morte, notamment parce qu’il est loin d’avoir atteint la durée légale d’une détention provisoire en matière criminelle, soit quasiment cinq ans. La chambre de l’instruction a-t-elle voulu couvrir cette erreur manifeste en libérant Hambli sous un prétexte fallacieux ? L’annonce de sa libération a en tout cas provoqué stupeur et sidération.
«On a libéré Pablo Escobar,s’insurge un avocat du dossier.
Le scandale judiciaire ne fait que commencer.»

LIRE la suite

https://www.liberation.fr/france/2018/10/24/affaire-des-stups-l-hallucinante-liberation-du-trafiquant-indic_1687622

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FRANCE (Trafic de stups): «Est-on prêt à faire le ménage ?»

Avocat au barreau de Rouen, Hugues Vigier défend Sophiane Hambli depuis plusieurs mois. Il souligne l’incroyable paradoxe d’une procédure qu’il qualifie «d’affaire d’Etat» mais qui pourrait, sous peu, tomber intégralement pour des nullités juridiques.

Selon lui, c’est désormais au politique de se saisir du scandale des Stups en constituant, comme sur le dossier Outreau, une commission d’enquête parlementaire.

LIRE

https://www.liberation.fr/france/2018/10/24/trafic-de-stups-est-on-pret-a-faire-le-menage_1687627

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FRANCE (Douane Française): lorsque NS 55, l’agent infiltré de la DNRED, partait à Bogota

https://eventsiteimage.s3.amazonaws.com/articulos/1282/imagen_destacadas/principal/4617_la-ruta-del-entretenimiento-en-bogota.jpg?1517931977

Extrait de l’Archipel des Soumis écrit par Marc Fievet entre 2002 et 2003

Dans ce contexte, pour une fois, je ne suis pas mécontent de quitter l’Espagne pour la Colombie, même si je dois voyager en compagnie de Carlos Hernandez-Reumbeaut. Je pars à Bogotá pour négocier avec les « parrains » des cartels de Cali et Baranquilla l’enlèvement de quatre à cinq tonnes de cocaïne. À notre arrivée à l’aéroport de Bogotá, nous sommes attendus par deux gardes du corps qui nous font monter à l’arrière d’une Renault 7 -version colombienne de la Renault 5- et nous emmènent vers un immeuble de la 100ème avenue. Parfaitement en évidence, un pistolet mitrailleur, chargeur engagé, est négligemment posé devant le levier de vitesse de notre voiture.

Salle de conférence au 17ème étage d’un immeuble sur la 100ème avenue à Santa Fe de Bogota en Colombie

Cinq membres des cartels de Cali et Barranquilla nous attendent dans une salle de conférence digne des conseils d’administration les plus solennels. Longue table en bois massif ovale et fauteuils recouverts de cuir couleur vert foncé. Sagement assis, ils écoutent attentivement nos exposés et la description de nos moyens logistiques, puis manifestent leur satisfaction par des grognements appuyés faisant office de mots. Lors de cette réunion, personne ne représente Bipe et Cardell, les hommes de Gilberto Rodriguez Orejuela (à gauche sur la photo) que j’avais rencontré à Caracas, mais, le plus âgé des participant à cette table ronde n’est autre que Miguel, le frère de Gilberto (à droite sur la photo). Ce qui me paraîtra surprenant, c’est qu’ils agissent comme n’importe quelle « Cofradia (coopérative agricole) ».

De retour en Europe, j’accélère au maximum les préparatifs du voyage pour la Colombie en expliquant à Mario (Locatelli) que nos commanditaires sont pressés. Je me retiens bien sûr d’ajouter que Joseph Le Luarn, le successeur fossoyeur de Jean Henri Hoguet à la tête de la DNRED est également impatient. J’ai négocié pour un transfert de marchandise de bateau à bateau. Il faut accélérer le déroulement des opérations et modifier toutes les sécurités qui avaient été mises en place pour le Poseidon qui était normalement chargé de cette action.

Le 12 décembre le Pacifico quitte les chantiers de Gdansk (photo au radoub à droite) pour rejoindre Kiel en Mer du Nord. Ralf De Groot le fait visiter quatre jours plus tard à Raymond Leblanc, l’émissaire des trafiquants canadiens. Lors d’une visite de ce Leblanc à Fuengirola, j’avais demandé à Christian Gatard de vérifier le parcours de ce Canadien. Tout se met en place pour le plus vaste transport de drogue jamais réalisé par Mario. Nous sommes même certainement en train de pulvériser un sinistre record mondial.

J’avertis Gatard qui en bâille de plaisir. Rien qu’à imaginer les dix tonnes de cocaïne qu’on va saisir, il imagine déjà, sans aucun doute, les manchettes des journaux : « La plus grosse saisie du siècle… » et les honneurs qu’il ne manquera pas d’en tirer.

Au Liechstentein, blanchiment assuré!

La longue traversée que doit effectuer le Pacifico vers l’Amérique centrale me laisse le temps de faire un saut à Vaduz, au Liechtenstein, charmant paradis fiscal, pour y rencontrer un avocat que Mario (Locatelli) a sorti de sa boîte à malice et que le blanchiment d’argent ne rebute absolument pas.

En recomptant le million de dollars que je lui apporte, il me précise simplement: « –Attention, pour commencer, je ne pourrai vous absorber qu’un million de dollars par semaine. Merci de vérifier que les billets soient toujours remis à mon cabinet, correctement enliassés. »

Quand je pense que des milliers de policiers sont censés remonter les filières de l’argent sale à travers le monde entier et qu’ils n’y parviennent pas, paraît-il, je trouve que les contraintes imposées par l’avocat ne sont pas insurmontables.

Lorsque je fais part de mon étonnement à Christian Gatard en lui communiquant l’adresse de cet homme dit de loi, il passe rapidement à un autre sujet.

Début Janvier, je rencontre Jean Paul Garcia, l’attaché des douanes françaises en poste à Madrid. Je lui apporte les dernières factures que la compagnie anglaise Marconi m’a fait parvenir pour le règlement des factures de communication par satellites du télex embarqué sur le Melor.

Le 16 janvier 1994, dans le port de Paramaribo, le Pacifico qui est un navire de commerce tout à fait respectable, charge ainsi de la ferraille qui sera recyclé dans une usine du Canada. L’affréteur qui assure les enlèvements a prévu de nombreuses brèves escales à Georgetown, au Guyana, puis à Willemstadt au Curaçao, et enfin Puerto Odaz, au Venezuela avant de permettre au capitaine du Pacifico de retrouver son indépendance et son autonomie pour passer aux choses sérieuses.

Des petits avions bimoteurs venus de Colombie doivent larguer au lever du jour huit tonnes de cocaïne autour du Pacifico loin au large des côtes du Venezuela. L’équipage les récupèrera avec les Zodiacs embarqués à bord comme canots de sauvetage, lors de l’escale à Kiel.

L’opération n’est déclenchée que le 7 février 1994. Installé à Montréal, Mario (Locatelli) est régulièrement informé de la manœuvre par radio. Son compère Carlos Hernandez-Rembeault est aussi à Montréal et négocie l’enlèvement qui suivra cette première opération. Il tombe d’accord sur dix tonnes de cocaïne qui seront transbordées sur le Pacifico qui a déjà retenu du fret au départ de Philadelphie pour le Liban. Il est prévu qu’au passage en

Méditerranée, au sud de la Sardaigne ; le motor yacht Sea Harmony (photo ci-dessus à droite) récupérera la marchandise avant de la décharger sur Propiano.

Mais, pour l’heure, nous n’en sommes qu’au début des opérations et je suis chargé de superviser la partie technique du parachutage par téléphone depuis l’Espagne. Avisé de conditions météorologiques détestables je décide d’interrompre l’opération et j’interdis au pilote d’un avion-cargo un dernier largage de trois tonnes. J’estime que l’état de la mer que l’on me décrit ne permettrait plus de récupérer la marchandise.

Les narcotrafiquants se mettent au marketing…

Pierino Divito... (Photo: La Presse)

Pierino Divito

Au total, ce ne sont donc finalement que cinq tonnes quatre cents de coke – et non huit comme prévu – qui seront récupérées par l’équipage et cingleront vers le Canada, ce qui constitue tout de même un record. Autre grande première dans le monde du commerce illicite : non seulement les ballots de drogue sont livrés en même temps par plusieurs fournisseurs, mais la marchandise est également destinée à deux circuits différents: Carlos Hernandez-Rembeault pour l’organisation de Pierino Divito, et les Colombiens Bipe et Cardel.

Alors que le Pacifico approche de la Nouvelle-Écosse au Canada, les ballots de cocaïne reliés entre eux par un cordage sont jetés à la mer. Ils sont récupérés par un bateau de pêche, le Lady Terri Anne qui met aussitôt le cap sur le port de Shelburne. À peine arrivé à quai, le bateau est laissé au seul contrôle d’un homme d’équipage et ne sera envahi par une cohorte de policiers que plusieurs heures plus tard. La drogue est rapidement découverte et les responsables de la Gendarmerie Royale clament sur toutes les ondes : « C’est la plus grosse saisie jamais réalisée à ce jour dans le monde. »

Dans le même temps, suite aux informations données par Raymond Leblanc au gendarme Fournier, le Pacifico est arraisonné en haute mer et dirigé vers Halifax. Des enquêteurs hélitreuillés fouillent le bord, ne trouvent bien sûr plus de drogue, mais se régalent avec des télex dont ils attribuent l’origine au propriétaire supposé du navire: c’est-à-dire moi.

La situation devient parfaitement ubuesque

Alors qu’ils devraient me remercier, et m’offrir le champagne pour la formidable saisie record que je viens de leur servir sur un plateau, les Canadiens me condamnent!

En effet, dès le 7 février, sans même consulter les douanes françaises, les Anglais et les Canadiens font établir un mandat d’arrêt contre moi et contre Mario, m’imputant une conspiration depuis 1991, alors que je n’ai jamais mis les pieds au Canada.

Mon officier traitant de Nantes ne réagit pas.

C’est David May le représentant à Paris de la DEA, la Drug Enforcement Administration, qui monte à Londres fin mars pour prendre ma défense et demander aux douaniers anglais de suspendre les poursuites contre moi.

En revanche, la Douane et la DNRED, mes employeurs français, eux, ne semblent absolument pas concernés par ce qui arrive et se soucient comme d’une guigne du mandat lancé contre moi. Par contre, je rencontre bientôt le nouveau directeur de la DNRED, Bernard Puyanet, en compagnie de Gatard dans une brasserie de la place de la Bastille et il me promet une prime de trois millions de francs si je réussis à faire charger le Sea Harmony (ici à droite au mouillage) toujours en réfection à Saint-Martin.

Afin que je puisse continuer à coopérer et à voyager, j’utilise mon passeport établi au nom de Charles-Henri de Bossieu et le divisionnaire Hervé Maignier, d’un aller retour à Jersey, s’est assuré que la photo y figurant est suffisamment sombre pour qu’on ne puisse pas comparer avec celle fournie par les Anglais pour le mandat d’arrêt. Me voilà tout à fait rassuré…Plus même, Hervé, lors de son déplacement à Jersey pour sécuriser cette identité, a désinformé les services de Jersey et téléphone aussi dès son retour à Nantes aux services anglais pour tenter d’obtenir des informations sur un certain Mark Van de Velde, une des identités que j’ai utilisée pour l’opération contre l’IRA.

La réponse des Anglais est formelle, Van de Velde est inconnu par les services de sa très gracieuse majesté! Par hasard, je réussis à faire dire à Jo Le Squere que les numéros de télex relevés sur les factures de Marconi remises à Jean Paul Garcia à Madrid, ont permis de savoir que mon navire, le Melor (ici à gauche au départ de Rotterdam), alors qu’il était chargé de plus de trente tonnes de cannabis afghan, était en communication avec un télex sur liste rouge dans le département du Var en France et avec une grande banque américaine de New York. Je ne pourrais pas obtenir le nom et l’adresse de ces correspondants !

Par ailleurs, une réunion est organisée par Christian Gatard et Hervé Maignier dans un hôtel du XVe arrondissement avec un agent du TRACFIN, service rattaché au ministère des Finances chargé du traitement du renseignement et de l’action contre les circuits financiers clandestins. C’est évidemment de l’ouverture de ma banque à Zagreb que je dois l’entretenir. Je m’aperçois très vite que cet agent est à mille lieux des réalités. Ficelé à ses certitudes, et à sa culture livresque, il ne me croit pas et préfère s’en tenir à ses dossiers. La fin de la réunion sera marquée par une démonstration éloquente de l’attitude de certains de nos chers fonctionnaires qui ne pensent avant tout qu’à leur petite carrière. J’osais suggérer à l’homme du TRACFIN de démissionner puisqu’il reconnaissait ne pas pouvoir agir efficacement; il s’exclama en se dressant debout:

Certainement pas!

L’humour ne semblait pas être apprécié par ce fonctionnaire de Bercy.

Ambassade des États-unis à Paris

Brusquement très demandé, je parviens pourtant à caler un rendez-vous avec mon « défenseur » David May à l’ambassade des Etats-Unis à Paris. Son homologue du bureau de Rome fait le déplacement pour me rencontrer à cette occasion et les deux hommes me prient d’effectuer pour eux une série de photos du Sea Harmony. Le même jour, à la demande de Hervé Maignier, je révèle aussi l’exact rôle du juge Domenico Catenacci à l’attaché de la police italienne à Paris. Puis je prends l’avion pour Saint-Martin via Pointe-à-Pitre. A mon retour je remets les photos du Sea Harmony à David May qui me donne chichement dix mille dollars après m’avoir fait signer un reçu de caisse pour une mission officielle parfaitement bidon au nom de Marc Fiévet alors que j’étais entré sous l’escorte de Jo Le Squere et Hervé Maignier à l’Ambassade américaine avec mon identité de Charles Henri De Bossieu.

La réunion à Pornic avec la DEA

Le 8 juin 1994, une nouvelle réunion au sommet se tient dans une villa du Pornic, sur la côte bretonne, à coté de Nantes. Christian Gatard ne vient pas, je le vois de moins en moins.

Ce sont Jo Le Squere et Hervé Maignier qui nous reçoivent David May et moi.

D’emblée, David May (photo à gauche) , mon « défenseur américain » m’informe:

-« Ce matin, à Tampa, en Floride, il y a quelque heures, dans nos bureaux, installés au Département de la Justice, nos agents de la DEA ont transmis tous les renseignements que vous nous avez fournis sous le nom de code NS55 au gendarme Michel Fournier, représentant de la Bathurst Drug Section de la Police Montée canadienne. Ces renseignements portent essentiellement sur l’organisation mafieuse de Mario, Claudio Locatelli de son vrai nom et sur ses trafics de drogue. La liste des numéros de téléphone qu’il utilise nous a été précieuse. Merci. »

Une fois de plus je me tourne vers Jo Le Squere:

Mais pourquoi nous n’arrêtons pas Mario tout de suite ? Pourquoi laisser les Canadiens prendre ça en main ? Vous voulez que je lui passe les menottes moi-même ?

David May, l’homme du DEA Paris s’énerve:

Mario, on l’arrêtera quand on voudra. C’est nous qui décidons.

Hervé Maignier renchérit:

Le cas échéant, si c’était utile dans l’intérêt du service, est ce que tu serais prêt à le descendre?

je crie alors:

Mais t’es cinglé…T’es complètement ravagé ! C’est hors de question…

Cette simple idée me donne envie de vomir. Je suis outré que l’on ose seulement envisager cette hypothèse, mais pour Hervé, il imagine cette option comme tant d’autres ! J’ai hâte de quitter les lieux et de me rendre à Marseille où j’ai rendez-vous avec Pino et Lucien. Je dois leur confirmer qu’après tous ces déboires leurs dix tonnes de drogue seront bien livrées en Corse par le Sea Harmony.

Quand et comment, je ne sais pas encore!

Les services pour « protéger » NS 55…ne le suivent plus!

Pour garantir ma sécurité, aucune couverture par les services qui ne me couvrira donc pas… Déjà que David May m’avait dit qu’il n’était pas envisageable de prévenir les Espagnols de mon infiltration, ne pas me suivre dans ces prises de contact n’était qu’une anomalie supplémentaire. Après un bon repas dans un restaurant au pied du château d’Anne de Bretagne à Nantes, j’appelle Mario (Locatelli) à partir du téléphone portable de l’agent DEA de Rome. Mario (Locatelli) m’informe avoir été en contact le jour même avec Gilberto (ici à droite), un des frères Rodriguez Orejuela….Gros poissons, puisque ce sont eux les successeurs de Pablo Escobar!

Les mecs du DEA sont satisfaits!

Je retourne sur la Costa del Sol, mais je repense, sans cesse, à notre dernière conversation dans le bureau de Christian Gatard à Nantes. J’ai dit à Jo Le Squere que j’irai jusqu’au bout et que je mettrais Pasqua au placard. David May est resté interloqué et sa suprême laideur, dont il use pour provoquer ses interlocuteurs par des manœuvres déstabilisatrices, ne me permettra pas de constater la moindre réaction…Mais, les gens du DEA connaissent bien les réseaux de Monsieur Pasqua. Les dernières informations recueillies à Marseille m’ont encore conforté dans ma position jusqu’au-boutiste ! Ce type qui est ministre de l’intérieur et qui vient, fort de sa position de ministre des cultes, de rencontrer Monseigneur Tauran, le ministre français des affaires étrangères du Vatican, le N° 3 du Pape, pour « s’occuper » de Jacques Gaillot, cet évêque impudent par les propos tenus dans son livre Coup de gueule contre l’exclusion contre lui, Charles Pasqua, le tout puissant magouilleur de la Vème république, ne mérite absolument pas la moindre réserve dans mon action. Bon d’accord, avec Jacques Gaillot, il ne va pas mobiliser l’arrière garde du SAC et refaire un « Auriol bis », mais sa position dominante de ministre va lui permettre d’obtenir la tête de Jacques Gaillot.

Ah, le terrible Monsieur Pasqua comme aimait à le dire François Mitterrand!

La DNRED connaît tout ça, et même plus, après tout que du normal pour un service de renseignement, comme sur la nébuleuse Tranchant, oui, oui, Georges Tranchant, l’ex député RPR, à qui d’ailleurs des douaniers, égarés sans doute, piquèrent un gros paquets de biffetons en partance pour la Suisse!

La DNRED connaît aussi Benjamin, l’un des fils qui faisait de la trésorerie… avec son jet!

Mais tout ça ne doit pas être révélé au grand public et nos gabelous sont d’une discrétion à toute épreuve!

Ah mon bon monsieur, au Bourget, ils savent quand il le faut s’absenter ! Discret, prudent, réservé, voire effacé jusqu’à l’insignifiance, telles sont les qualités indispensables du fonctionnaire de base…Surtout ne pas découvrir quelques turpitudes commises par nos puissants! Encore mieux que le « secret défense »! Pour un fonctionnaire, cela correspondrait à coup sûr à un arrêt de mort pour le moins dans sa trajectoire professionnelle s’il persistait dans le constat de tels méfaits… Pour souvenir, ce gabelou qui fut sanctionné pour avoir osé constater qu’une intellectuelle qui accompagnait un président de la République avait profité de son voyage pour s’approvisionner en poudre colombienne…

La Françoise Sagan se faisait aussi envoyer par la poste sa consommation et un jour, les agents de la DNRED qui ne pourront intervenir qu’après avoir eu l’accord de Jean Dominique Comolli, le DG de la Douane, saisissent 75 grammes de coke. Toi, le lecteur, tu penses que le procès verbal qui va être établi entrainera des poursuites…! Mais tu rêves! Non, seulement un classement sans suite par le parquet!

———————–

Mario (Locatelli – photo à droite) a été arrêté en douceur le 6 septembre 1994 à Madrid. C’est Christian Gatard qui me l’a annoncé. Ça s’est passé dans un restaurant où il dînait avec son conseiller, le magistrat Domenico Catenacci, son cher avocat Pascuale Ciolla et sa fidèle secrétaire, la suissesse Heidi Hoffmann. Dans la valise de Domenico Catenacci qu’il avait à ses pieds, les policiers trouvèrent l’équivalent de 200 000 dollars et, vu sa « qualité », le magistrat Catenacci ne subit que quelques heures de retenue policière. L’avocat Pascuale Ciolla, lui, restera quelques semaines en détention.

Marc Fievet sera arrêté le 23 septembre 1994 à Fuengirola en Espagne par Interpol et découvrira que la DEA qui finalisait l’opération DINERO n’avait pas informé l’agent NS 55 de la DNRED! Marc Fievet attendra 33 mois pour arriver au Canada via Madrid et Londres, bénéficiant alors des meilleurs attentions carcérales.

Contraint par la Douane française à plaider coupable, sans avocat, Marc Fievet sera condamné par la Cour provinciale de Bathurst au Nouveau-Brunswick le 5 août 1997 à… perpétuité!

De retour en France, c’est la poudre d’escampette!

Le DG François Auvigne (photo à gauche), malgré les demandes réitérées de Jean Puons, le directeur de la DNRED pour faire respecter les engagements pris à l’égard de l’agent NS 55 et le faire libérer, refusera d’intervenir, n’ayant pas, d’après lui, à assumer les actions de ses prédécesseurs.

La continuité du service de l’Etat sera passée à la trappe par cet inspecteur des finances qui sera le seul, à ma connaissance, à demander à quitter son poste de DG de la Douane française!

Avec Christophe Pech de Laclause, son avocat français, Marc Fievet dépose plainte pour complicité de trafic de drogue et subornation de témoins contre X.

Pour Maitre Pech de Laclause: « Puisque Fiévet travaillait pour les douanes, son supérieur hiérarchique, et pourquoi pas le ministre du Budget, n’auraient-ils pas dû comparaître à ses côtés devant le tribunal canadien ?

La juge d’instruction Sophie Clément rendra un non-lieu en 2006…

Dans ses conclusions, la magistrate reconnaît que Marc Fiévet ne s’est pas livré à un quelconque trafic de stupéfiants, puisqu’il était chargé d’infiltrer un réseau et donc… qu’il n’est pas un narcotrafiquant.

Pourtant Marc Fievet subira 3 888 jours d’enfermement dans 23 prisons d’Espagne, d’Angleterre, du Canada et de France!

Extrait de l’Archipel des Soumis, écrit par Marc Fievet entre 2002 et 2003


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FRANCE (Anti-drogues): alerte au Tsunami…

Le calendrier de la réorganisation des services a sans doute était reporté après les emballements médiatiques dans l’affaire Bennala!

Pourtant il est grand temps de pratiquer un ménage complet dans nos « institutions » régaliennes si l’on veut réellement éviter de nouveau un « Grand bal des faux-culs » auquel nous devrions assister dans les prochains mois.

Car, tous, j’écris bien tous, oui tous, du BCS (Bureau central des sources) en passant par la DCPJ, LA DNRED, l’ IGPN, l’OCRTIS, le SIAT et …. les Dalloziens du parquet vont rivaliser en petits arrangements, oublis, mensonges et autres carabistouilles comme dans le port de « faux nez » dans lequel ils subliment.

Marc Fievet – NS 55 DNRED


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FRANCE (Lutte antidrogue): après les dérapages non contrôlés de la DNRED et de l’OCRTIS, en route vers un nouveau cadre législatif

«C’est toute la politique pénale menée ces dernières années en matière de trafic de stupéfiants qui doit être interrogée.

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Dans une lettre datée de mardi, que Libération a pu consulter, le Syndicat de la magistrature (SM) interpelle à nouveau la ministre de la Justice, Nicole Belloubet, sur les pratiques en matière de lutte antidrogue.

C’est le troisième courrier adressé par le syndicat à la chancellerie depuis que la polémique a éclaté.

En octobre, 70 policiers de l’Office central pour la répression du trafic illicite de stupéfiants (Ocrtis) avaient déposé leur arme de service pour dénoncer les poursuites visant plusieurs de leurs collègues, dont le plus gradé d’entre eux, François Thierry, mis en examen pour «complicité de trafic de stupéfiants»par deux juges d’instruction de la Juridiction interrégionale spécialisée (Jirs) de Paris. Dénonçant une «doctrine judiciaire fluctuante» et un «climat délétère», les policiers avaient alors menacé de «ne plus acter» dans les procédures conduites par les juges parisiens, accusés d’instruire «uniquement à charge».

Le statut des informateurs sera abordé

Depuis, pour calmer le jeu, la chancellerie a mis en place un groupe de travail interministériel réunissant, sous l’égide de la Direction des affaires criminelles et des grâces, des représentants de la police nationale, de la gendarmerie nationale et des douanes.

Autre serpent de mer dans les enquêtes pénales : le statut des informateurs, qui apparaît toujours aussi problématique en dépit des tentatives successives d’encadrement.

Quid des infiltrés?

LIRE PLUS

http://www.liberation.fr/france/2018/07/04/lutte-antidrogue-vers-un-nouveau-cadre-legislatif_1664047

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DNRED (Douane française): Apolcalypse now »

Au printemps 2017, l’état-major de la DNRED subit une purge. Jean-Paul Garcia, le Boss de la DNRED et deux de ses adjoints sont démis de leurs fonctions et placardisés.

Magalie Noël, la numéro trois du service de renseignement, est mise en examen pour « complicité d’importation et détention en bande organisée de marchandise contrefaite, escroquerie en bande organisée et détournement de fonds publics ».

Pascal Schmidt, le responsable de l’antenne du Havre, est poursuivi pour les mêmes faits, ainsi que pour « corruption passive, destruction de preuves et faux et usage de faux ».

En août 2017, Erwan Guilmin, le patron déchu de la DOD (Direction des Opérations Douanières), le service phare de la DNRED, est lui aussi mis en examen.

Deux mois plus tard, comme le révèle alors L’Express, c’est le tour de son prédécesseur à ce poste, Vincent Sauvalère, parti en 2014 à l’Office européen de lutte antifraude de Bruxelles, où il dirige l’unité « tabac et contrefaçons ».

Jean Paul Garcia vient d’être mis en examen par la juge d’instruction parisienne Aude Buresi pour « détournement de fonds publics par négligence »

L’administration, qui avait envoyé Jean Paul Garcia témoigner à Madrid en 1995 pour tenter d’éviter les extraditions de Marc Fievet, AKA NS 55 vers l’Angleterre et le Canada, a octroyé à Jean Paul Garcia la protection fonctionnelle [l’assistance juridique apportée à un fonctionnaire].

Pour Marc Fievet, les faits ont été revus et réécris par l’administrateur civil Thomas Charvet et l’administrateur des douanes Michel Baron pour éviter à la Douane française de prendre en charge les frais de justice et d’assumer le préjudice important subi par Marc Fievet (3888 jours de détention en Espagne, en Angleterre, au Canada et en France), au mépris du bon sens élémentaire.

Le dossier de Marc Fievet est toujours classé « secret défense ».

source: L’EXPRESS

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FRANCE (Narcotrafic): qui pour réellement lutter contre les méfaits de la drogue?

L’OCRTIS  qui semble être le seul service a avoir été chargé d’émettre un rapport sur ce que devrait être le futur service chargé de la lutte anti narcotrafic demande que son rôle de coordinateur soit renforcé avec, toujours coté Police, l’OCRGDF (Office central de répression de la grande délinquance financière) et le SIRASCO, le Service d’Information, de Renseignement et d’Analyse Stratégique sur la Criminalité Organisée.

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QUID de la Gendarmerie, des 1000 communautés de brigades et 700 brigades territoriales autonomes, des 8 commandements de la Gendarmerie ou COMGEND, qui sont établis dans les départements (DOM) ou communautés (COM) d’outre-mer : Nouvelle-Calédonie et îles Wallis-et-Futuna, Polynésie française, La Réunion, Mayotte, Guyane, Martinique, Guadeloupe et Saint-Pierre-et-Miquelon?

QUID de la Douane Française, de ses 8 338 agents de la SURV (terrestres, marins, aériens, aéroports)?

QUID de la DNRED, la Direction Nationale du Renseignement et des Enquêtes Douanières et de ses 715 agents répartis en trois directions:

la Direction du renseignement douanier (DRD), la Direction des enquêtes douanières (DED), la Direction des opérations douanières (DOD).

La DNRED est chargée de:

  • collecter, centraliser, traiter et diffuser le renseignement d’origine douanière,
  • lutter contre les grands réseaux internationaux de contrebande (stupéfiants, tabac, armes, biens culturels, contrefaçons) en mettant en œuvre, si les enjeux le justifient, des techniques d’investigation spécialisées,
  • coordonner les activités opérationnelles menées avec les partenaires étrangers de la douane française.

Au sein de la communauté française du renseignement et dans le cadre du Conseil national du renseignement, la DNRED est prioritairement chargée des domaines suivants :

  • la lutte contre les activités criminelles et les flux financiers clandestins (principalement la lutte contre les narco-trafics),
  • la lutte contre le terrorisme et son financement, en appui de la DGSE, de la DGSI et de TRACFIN,

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Parce que l’OCRTIS estime que « La lutte contre le trafic de stupéfiants mobilise de nombreux acteurs qui peuvent poursuivre des stratégies divergentes, voire concurrentes […] et que La coordination est lacunaire au niveau territorial et perfectible au niveau central […]« , faisant allusion aux stratégies de la Gendarmerie et de la Douane, qui joueraient leur partition en solo, l’OCRTIS suggère que son rôle de coordinateur soit renforcé allant même jusqu’à écrire qu’il est urgent de réinstaurer un contexte de collaboration authentique entre services…

De qui se fout-on?

Voila des décennies que l’OCRTIS se tire la bourre avec douaniers et gendarmes profitant du fait que systématiquement toutes les affaires de stups tombaient pour « traitement » dans son escarcelle. De coups tordus en coups véreux, sans oublier les coups de vice, les coups pendables, les coups fourrés et autres coups de jarnac que l’OCRTIS savaient parfaitement mettre en œuvre pour le plus grand bien du déroulement des carrières de ses successifs dirigeants, imaginer qu’aujourd’hui ce seul service soit aux manettes pour diriger la lutte anti-narcotrafic me semble tout simplement impensable.

La Gendarmerie ne pipe mots…Logique puisqu’elle fait partie de la grande muette!

La Douane semble être aux abonnés absents dans ce combat futur et Rodolphe Gintz, son directeur général, pourtant aficionado de Twitter, ne s’exprime pas. Gérald Darmanin, qui sait profiter des avions douaniers pour ses déplacements, ne donne pas l’impression que ce combat anti-narcotrafic lui incombe.

Verra-t-on demain les avions et les bateaux de la flotte aéronavale douanière mis à disposition de l’OCRTIS quand ils seront enfin opérationnels?

A la mondialisation des trafics doit répondre une approche globale de l’État, indispensable à la maîtrise des quartiers de reconquête républicaine souligne encore l’OCRTIS!

Cette mondialisation n’a rien de nouveau, seule cette prise de conscience semble nouvelle et opportune pour récupérer le contrôle des opérations. Attention danger!

Mieux vaudrait alors créer un service englobant les services dédiés à la lutte anti-narcotrafic composés de douaniers, gendarmes et policiers en une espèce de GIR à compétence nationale et internationale.

Que je sache la DEA (Drug Enforcement Agency) remplit parfaitement ce rôle pour les Etats Unis d’Amérique démontrant aujourd’hui un rôle prépondérant dans la lutte anti-narcotrafic au niveau mondial.

« Il est urgent de réinstaurer un contexte de collaboration authentique entre services » insiste le rapport… Et bien, qu’un seul service nouveau soit créé pour enfin obtenir l’efficacité qui a fait grandement défaut depuis trop longtemps.

Marc Fievet

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DNRED (Douane française): il y a 30 ans, Christian Gatard rencontrait Marc Fievet pour la première fois à Gibraltar

30 déjà!

le 5 mai 1988, Christian Gatard, le chef de l’échelon DNRED de Nantes atterrissait dans la matinée à Malaga avec un avion du BAN de la Douane française.

Il s’agissait pour lui de rencontrer Marc Fievet à La Rotonde, un bar situé en face de l’aéroport de Gibraltar. Le rendez-vous était prévu à 14 h 00.

Marc Fievet était arrivé vers 13 h 30, histoire de vérifier l’environnement et accueillit Christian Gatard sur le trottoir entre poste frontière et La Rotonde.

Entretien d’une heure pour que Marc Fievet devienne le correspondant de la Douane Française sur la Costa del Sol. Infiltré à partir de 1988 dans cette plaque tournante de la drogue, Marc Fievet, alors âgé de 43 ans, officie pendant six ans dans ces réseaux, il contribue à la saisie de 100 tonnes de drogue durant son activité et permettra l’arrestation de 97 vrais narcotrafiquants. Mais, il est à son tour interpellé, en 1994, puis condamné à perpétuité au Canada pour trafic de drogue sans que Paris ne vienne à son secours autrement qu’en lui envoyant des émissaires pour lui dire de plaider coupable. Transféré en France, il ne sort de prison qu’en 2005, après dix ans et demi d’incarcération suite à la lâcheté de François Auvigne, un inspecteur des finances devenu quelques mois Directeur Général de la Douane Française.

La DNRED, dirigée par Jean Henri Hoguet soutenu par le ministre Michel Charasse, obtint des résultats importants dans sa lutte contre le narcotrafic durant toute cette période.

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Bon anniversaire à tous ceux qui ont encore en mémoire les succès douaniers enregistrés!

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Plus d’infos avec le témoignage de Jean Henri Hoguet et Yves Bonnet.

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FRANCE (Douane Française – DNRED): journée de promulgation des résultats 2017

Par Marc Fievet, AKA NS 55 DNRED

C’était  jour de fête à Gennevilliers.

Gérald Darmanin et Rodolphe Gintz ne tenaient que des propos aimables pour nos valeureux douaniers qui lors de cette année 2017 auraient battu des records, malgré la politique de démantèlement mené tambour battant par Bercy et son bras armé, Rodolphe Gintz, le successeur de Jérôme Fournel et Hélène Crocquevieille, les fossoyeurs de la douane de ces dernières années.

Certes les résultats des différentes saisies pourraient paraître spectaculaires, alors qu’elles ne correspondent qu’à une explosion de la consommation des stupéfiants illicites et donc du narcotrafic destiné à répondre à la demande.

Les succès enregistrés en matière de contrefaçon n’arrivent pas à provoquer chez moi le moindre sentiment de satisfaction, considérant que la Douane n’a pas à être une police économique mise à disposition de LVMH et consort depuis le passage du DG Pierre Mathieu Duhamel au sein de LVMH New York. Que ne dirait-on pas si nos gendarmes et policiers se mettaient au service du grand capital et des banques pour préserver leurs avantages et les intérêts des actionnaires en facilitant l’évasion fiscale qui est une des raisons d’être de ces entreprises. Certes LVMH fabrique encore un peu en France, mais si peu…Alors que fiscalement, que se passe-t-il Gérald Darmanin?

Pour le tabac, la contrebande prospère chaque jour et du coup la lutte contre ce phénomène sera une priorité a précisé Gérald Darmanin. Plus de 238 tonnes de tabac ont été saisis l’an dernier sur le sol français, soit une baisse de 8% par rapport à 2016.

En Ile-de-France, c’est près de 22 tonnes de tabac qui ont été confisqué l’an dernier. « Avec l’augmentation du prix du tabac il y aura une augmentation de l’intérêt à la fraude donc pour moi la lutte contre la contrebande de tabac sera une priorité en 2018 » dit Jean-Roald L’hermitte. Ouf, on est sauvé!  Mais, dimanche, j’ai reçu un appel d’un de mes amis qui passait en Espagne par Biriatou et qui me dit:  « les douaniers contrôlent à la sortie de France, toi qui connait, tu peux m’expliquer…le trafic de cigarettes et d’alcool, c’est dans le sens Espagne-France!« …Faudra m’expliquer pour que je lui explique!

Pour moi, comme pour beaucoup de citoyens de ce pays, les stups restent une des plaies de notre société, de nos société et je constate que la plus haute hiérarchie se gargarise avec des résultats très loin en dessous de ceux qu’il aurait fallu atteindre pour seulement commencer à être efficace dans la lutte contre la drogue.

Aujourd’hui, Hubert Avoine, qui a travaillé pendant des années en secret pour l’ OCRTIS, (Office central pour la répression du trafic illicite des stupéfiants) et auteur de L’Infiltré, de la traque de Chapo Guzman au scandale français des stups (éd. Robert Lafont), était l’invité du Grand Journal de 18h sur Sud Radio. Parlant des résultats 2017 de la Douane française et des saisies de cocaine s’élevant à plus de 9 tonnes, il constate:

« On parle de saisie, mais qu’a-t-on fait des réseaux ? Qui a-t-on arrêté ? Qu’a-t-on démantelé ? », s’est interrogé Hubert Avoine, pour qui « le trafic est en train de se développer parce que la société tend vers cela ».

« Il y a plus de consommation, c’est indéniable, donc les saisies sont en comparaison de la demande, a-t-il ajouté. Il semble que la consommation de cocaïne est en hausse. On la rencontre dans des endroits où c’était assez peu courant. On avait l’habitude de la voir plus sur les Champs-Élysées qu’en banlieue, aujourd’hui, on la voit un peu partout. »

Écoutez son interview sur:

https://www.sudradio.fr/faits-divers/saisie-record-de-cocaine-qua-t-fait-des-reseaux-qua-t-demantele

En ce qui me concerne, autre époque, puisqu’il ne s’agissait pas d’El Chapo, mais des frères Orijuela, les premiers successeurs de Pablo Escobar, j’ai travaillé pendant 6 années pour la DNED, puis la DNRED à partir de 1988 en commençant d’abord par faire du renseignement à Gibraltar avant d’être amené à débuter des actions d’infiltrations qui m’ont amené au plus haut niveau de la hiérarchie du narcotrafic des années 1990. Les résultats furent spectaculaires puisqu’en 6 ans, l’agent NS 55 que j’étais devenu, agissant sous mon vrai nom ou empruntant diverses identités parfaitement connues des autorités douanières françaises comme Charles Henri De Bossieu et William Blazenko, a permis la saisie de 105 tonnes de drogues illicites (Plus de 5 tonnes de cocaïne et 100 tonnes de cannabis) dans diverses opérations menées en Atlantique nord et dans l’océan indien.

En récompense, l’agent NS 55, sur les conseils appuyés des émissaires de Bercy, a dû plaider coupable d’actions de narcotrafic devant les juridictions anglaises et canadiennes, récoltant au passage une condamnation à perpétuité!

La Direction Générale de la Douane française, en parfaite oie blanche, ayant refusé d’assumer les actions terrains de son service de renseignement, n’a pas hésité à laisser entendre que l’agent NS 55 s’était mis à son compte…! Propos démenti par la juge d’instruction parisienne, Sophie Clément qui a rendu le 16 mai 2006 un non-lieu explosif puisqu’elle assure: « Il n’y a pas lieu de poursuivre quiconque pour complicité de trafic de drogue car « les investigations entreprises, les auditions réalisées, l’étude des documents figurant en procédure, ne permettent pas de caractériser à l’encontre de Marc Fiévet les faits de trafic de stupéfiants ». Cette décision de justice est toujours refusée par les administrateurs Thomas Charvet et Michel Baron qui n’ont su que s’enfermer dans la réécriture de faits dont ils ignorent la réalité.

Alors, certes les résultats enregistrés démontrent l’importance de la présence douanière sur le terrain, sans pour autant donner pleine satisfaction puisque la mission régalienne première de la Douane ne fait plus partie de ses priorités.

Au train ou vous allez, à quand la privatisation des missions régaliennes douanières?

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FRANCE (Anti-stups): les infiltrés seraient-ils condamnés à n’être que des mythomanes et des fusibles pour les hautes hiérarchies policière et douanière

Article d’ Emmanuel Fansten , revu par Marc Fievet, AKA NS 55 DNRED

Hubert Avoine, 55 ans, est cet ancien infiltré qui en octobre 2015, date de sa première lettre au procureur de la République de Paris, François Molins, dénonçait les étranges méthodes de l’ OCRTIS (office central de la répression des trafics illicites) et de son ancien boss, François Thierry.

Il avait informé et précisé, ‘textos’ de François Thierry à l’appui, qu’il avait été mandaté, en avril 2012, pour garder une villa à Estepona, en Andalousie dans le sud de l’Espagne, où il avait constaté que des policiers avaient chargé et déchargé 19 tonnes de cannabis destinées au marché français. Pour cette mission, Hubert Avoine avait été payé 32 000 euros en billets usagés, sans le moindre reçu.

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Mais d’où vient ce cash?

De la trésorerie générale ou de la vente de stups?

Décidément c’est une habitude chez nos régaliens, j’ai en mémoire le cash en livres sterling (billets usagés) anglaises qu’avait remis à mon épouse le divisionnaire de la douane française Hervé Maignier de l’échelon de Nantes, venu spécialement à Malaga pour lui remettre dans un parking en sous-sol de l’aéroport…pour « faciliter » mon plaidoyer de culpabilité au Canada.        Marc Fievet

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Après le premier témoignage d’Hubert Avoine dans le journal Libération, sous pseudo, au printemps 2016, plusieurs pontes de la PJ avaient d’abord laissé entendre en off que l’ancien infiltré était un mythomane, la police ne trempant pas dans ce genre de magouilles.

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Marc Fievet avait aussi été traité de mythomane par certains hauts fonctionnaires de Bercy et de la DG de la Douane française, qui n’ont pas hésité à refuser le témoignage de son officier traitant Christian Gatard dans toutes les réponses produites par Thomas Charvet, administrateur civil et Michel Baron, administrateur des douanes. Dans ce témoignage destiné à être produit en justice Christian Gatard, l’ancien chef d’Echelon de la DNRED à Nantes écrivait:

« Officier traitant de Marc Fievet de 1988 à 1994, j’atteste de l’exactitude des faits relatés de son action au sein de l’organisation LOCATELLI. Je certifie l’exactitude des éléments et des faits pour en avoir été le témoin ou en avoir été informé en ma qualité d’officier traitant de Marc Fievet durant cette période. Je tiens à ajouter que Marc Fievet a toujours fait preuve de la plus grande loyauté à l’égard des douanes françaises notamment dans le cadre de son infiltration au sein de l’organisation LOCATELLI qui l’a exposé à de très nombreux dangers.« 

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Depuis, le commissaire François Thierry a été mis en examen pour «complicité de trafic de stupéfiants» et la procédure distincte basée sur les révélations d’Avoine, dépaysée à Lyon, inquiète au plus haut niveau. Pour preuve, cette écoute téléphonique versée au dossier judiciaire, qui relate une conversation enregistrée le 23 août 2017, la veille de l’audition fatidique du commissaire Thierry.

C’est le magistrat Patrick Laberche (ici en photo avec François Hollande), ancien procureur à la section antiterroriste du parquet de Paris, bras droit du patron des Stups, qui contacte un certain Rick, le correspondant auprès de l’office de la DEA, l’agence antidrogue américaine.

«Salut Rick, ça va ? attaque Laberche. Tu as le bonjour de François.

Il va bien ?

Oui, ça va. On a discuté beaucoup hier soir. Euh… Ouais, il a l’air assez offensif, assez combatif. […] Il est prévu qu’il soit entendu jeudi par le juge d’instruction […].

Ouais.

Voilà, donc je lui ai donné le document que tu m’as transmis mais c’est pas pour qu’il le remette, hein, parce qu’il a bien compris que, euh, c’était un truc qui devait rester confidentiel comme tu l’avais écrit, mais c’est pour constituer ses dossiers, si tu veux, pour faire un panorama de tous les dossiers de manière un peu exhaustive dans sa tête, quoi.»

Quel est donc ce document confidentiel ?

Transmis par les Américains pour « étoffer » la défense de François Thierry, ce document auquel la justice ne semble pas avoir eu accès semble très sensible puisqu’il apparait clairement qu’Hubert Avoine a également travaillé pour le compte du département américain de la Justice, comme en attestent des documents authentifiés par Libération.

Barbouzes

Cette collaboration fait d’ailleurs l’objet d’une question sibylline de Patrick Laberche au cours de la même conversation. «Dans le dossier Avoine, comme… ça n’a pas changé, la situation a pas changé par rapport à ce qu’on avait dit il y a quelque temps, hein ? Tu te souviens ?» s’enquiert le bras droit du patron des Stups auprès de son interlocuteur. «Je peux te dire entre nous qu’Avoine a travaillé pour le FBI, pas pour la DEA, OK ? Il aurait dû savoir la différence», rétorque le dénommé Rick.

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En 1994, Marc Fievet rencontrait régulièrement David May du bureau DEA de Paris. Ce fonctionnaire lui avait remis 10.000 US dollars en billets usagers pour défraiement d’une mission à Saint Martin aux Caraïbes, mais s’est opposé à tous témoignages réclamés par la justice…

Quelle était la provenance de ces liasses de petites coupures remises en présence du douanier Jo Lesquert, adjoint de Christian Gatard, dans les locaux de l’Ambassade américaine?

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Une distinction fondamentale aux yeux des Américains : alors que la DEA n’hésite pas à recourir à des barbouzes pour certaines de ses missions, le FBI agit dans un cadre juridique beaucoup plus strict, sous le contrôle étroit du département de la Justice.

Un nouveau front qui pourrait pousser les magistrats français à se rapprocher de leurs homologues américains.

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